Jusqu’ici cette fois, il semble s’agir du cas « classique » d’une crise bancaire, à savoir une crise de confiance. Dans le cas de la Silicon Valley Bank, une transformation inadéquate de la maturité a probablement contribué, dans tous les autres cas, des doutes sur le modèle d’entreprise ou la gestion respective. Ce qui était nouveau, et certainement un effet secondaire du monde numérique qu’on ne croyait pas possible auparavant, c’est la rapidité avec laquelle les dépôts ont été retirés.La banque de la Silicon Valley se distingue ici.
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Pour la première fois, une banque devait être fermée pendant les heures de bourse le vendredi après-midi, avant le week-end. Soi-disant plus de 50% des dépôts ont été retirés via un téléphone portable en quelques heures. Dans le nouveau monde numérique, une ruée vers les banques est donc possible sans files d’attente devant les agences, ce qui augmentera encore les défis pour les banques et les régulateurs.
