Banques, plus de 4 millions d’Italiens vivent dans des communes sans succursales. La désertification ne s’arrête pas

2024-10-01 18:45:24

La tendance négative à la désertification bancaire, c’est-à-dire à la fermeture des agences bancaires, ne s’arrête pas. Les zones situées à la périphérie des principaux centres urbains italiens sont les plus touchées, avec des implications sociales importantes pour les citoyens, en particulier parmi les groupes les plus âgés. Le thème était l’un des axes au centre des travaux de la conférence, organisé à Frosinone par FIRST CISLintitulé « La biodiversité bancaire est vitale pour les territoires » au cours de laquelle sont intervenus des invités qualifiés du monde institutionnel, de l’économie, des syndicats et de la société civile. La biodiversité bancaire est un sujet devenu de plus en plus d’actualité et qui concerne désormais l’ensemble du territoire national.

Selon les données de l’observatoire First CISL, plus de 4 millions d’Italiens vivent dans des communes sans succursale bancaire. En Italie, les dernières conclusions nous indiquent que 41,7% des communes sont désormais dépourvues d’agences bancaires : 3.296 communes sur 7.899 n’ont pas d’agences bancaires sur leur territoire. Une tendance négative qui s’est consolidée au cours des 10 dernières années et qui se confirmera également en 2024 : au cours des 6 premiers mois de l’année, 163 autres fermetures d’agences ont été enregistrées. Les régions les plus touchées sont le Molise (-1,3%), la Vénétie (-1,2%), le Latium et Frioul-Vénétie Julienne (-1%), la Campanie et la Toscane (-0,8%).

La première réunion du Cisl à Frosinone a donc également été l’occasion de débattre du rôle social des banques dans le soutien aux familles et aux entreprises.
«Pour endiguer le phénomène de désertification bancaire et réduire son impact négatif sur les familles et les entreprises, une concertation permanente est nécessaire, au sein des Observatoires régionaux de l’activité bancaire, entre les parties prenantes, les représentants des institutions politiques et les autorités compétentes», a déclaré le secrétaire général du Premier Cisl, Riccardo Colombani, au cours de la conférence.

Pour le secrétaire Colombani « Des classements de durabilité des banques doivent ensuite être établis en fonction de la présence physique et/ou de la mise en œuvre certifiée de programmes numériques d’éducation client. Il serait vraiment erroné, surtout dans une phase comme celle-ci, caractérisée par des bénéfices élevés pour les banques et la claire intention de définir une contribution de solidarité pour elles, d’émettre ne serait-ce qu’une hypothèse d’incitations fiscales liées à l’ouverture d’agences dans des zones désertes, peut-être auparavant abandonnées. ” . Pour cette raison, le secrétaire de la CISL estime « qu’il est utile de réfléchir, sans préjudice de l’estimation des recettes globales que devra payer le système bancaire, et après une évaluation de constitutionnalité, à une différenciation des impôts payés par chaque entité bancaire, ou groupe bancaire, en fonction de sa position dans les classements de durabilité, avec des avantages en termes de baisse d’impôts pour les banques qui garantissent une plus grande présence sur les territoires et/ou réalisent des programmes d’éducation numérique certifiés pour les clients”.




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