2024-02-09 17:30:26
“Nous devons nous rappeler que nous sommes des femmes libres, fortes et conscientes. Nous devons apprendre la patience grâce au sport et apprivoiser l’anxiété, comme je l’ai fait.” Parole de Barbara Venturato, actrice née en 1995, sur Rai1, les 12 et 13 février, dans la mini-série “Mameli, le garçon qui rêvait d’Italie” et bientôt dans les deux autres séries, “Doc – entre tes mains” et “Concordia “.
Dans la série, le Vicenza de 28 ans incarne un marquis, Geronima, qui, enfermé dans un contexte patriarcal, choisit d’être en contradiction avec ce monde. “Nous sommes dans le Risorgimento et la mère dit à Geronima une phrase qui reste : Que pouvons-nous faire si notre destin est déjà écrit ? Pourquoi – je me demande – associer l’idée du futur au fait que tout est déjà écrit ” C’est la question dont nous héritons toutes, les femmes. Bien sûr, la société a changé. Mais il reste encore beaucoup à faire pour se sentir libres et égales. ”
Actrice Aurora Ruffino : “C’est comme ça que j’ai appris à gérer le stress sur le plateau”
par Orietta Cicchinelli
Pourquoi est-il encore difficile d’être une femme ?
“Il devrait être naturel de savoir que nous sommes des femmes, comme c’est le cas pour les hommes, et au contraire, on dit communément “C’est une femme, mais aussi une manager : elle a les caractéristiques”. Comme si le poste occupé était un contrepoids à le déni d’être une femme”.
Quelle peut être une issue ?
“Nous devons être conscients que les droits acquis doivent toujours être soulignés. Ne les prenons pas pour acquis, car cela nous permet d’avancer vers un avenir dans lequel l’égalité des sexes ne sera pas seulement une périphrase”.
Dans quelle mesure l’univers numérique vous aide-t-il ou vous gêne-t-il ?
“Nous disposons de nombreux outils grâce au web et aux réseaux sociaux, mais ceux-ci ne peuvent pas combler les écarts culturels. L’école, en revanche, peut donner des clés pour travailler sur soi et s’améliorer, comme je l’ai fait.”
Quelle relation entretenez-vous avec votre corps ?
“Cela a été un long voyage, car nous sommes amenés à penser que le corps n’est qu’un accessoire. En grandissant, j’ai réalisé que nous sommes autant l’esprit que la matière. Et apprendre à comprendre les besoins du corps était fondamental. A l’Académie, grâce aux nombreuses heures consacrées au mime, à l’étude du mouvement du corps, j’ai compris comment donner libre cours aux muscles bloqués sur une chaise pendant les heures d’étude”.
En forme avec Serena Autieri : “Le secret de ma silhouette ? Je fais du sport et je ne saute jamais de repas”
par Orietta Cicchinelli
Que proposez-vous aux adolescents, souvent en conflit avec leur propre corps ?
“On apprend à se regarder dans le miroir et à respirer par soi-même : en se concentrant sur la respiration, on entre en communication avec notre partie matérielle. Le mouvement est plus important que l’esthétique.”
En parlant de corps, quelle est l’importance du sport pour vous ?
“Enfant, je dansais, pour être avec mes amis, puis j’ai pratiqué le tennis pendant six ans, au niveau amateur. A l’académie, j’ai redécouvert que j’avais des muscles. Aujourd’hui, je cours, je fais du Pilates, je pratique des activités relaxantes pour écouter et détendre le corps. J’aimerais recommencer à faire du sport en groupe, car cela crée un réseau très positif.”
Comment est géré le concours ?
“Le sport m’a appris la patience. Être en compétition vous donne l’impression que les choses autour de vous sont contre vous. Au lieu de cela, il faut se sentir en harmonie avec les autres. Le tennis, en particulier, m’a appris que le jeu se joue sur un temps plus long, pas au canon”
Mais il est difficile d’effacer l’anxiété : y parvenez-vous ?
“Je regarde souvent des vidéos sur YouTube sur la façon de gérer l’anxiété : je suis une grande consommatrice de tutoriels. Ce qui me marche beaucoup, quand je me sens agitée, c’est de sortir au grand air et de comprendre qu’en perspective ce qui m’agite. Moi à l’intérieur, c’est plus petit et plus gérable que ce qu’il y a à l’extérieur. Être parmi les gens me fait tout remettre en perspective.”
Carmen Di Marzo, l’actrice de “Mare Fuori” : “J’étais déprimée quand j’étais adolescente, je comprends les enfants mais on peut s’en sortir”
par Orietta Cicchinelli
Mais souvent, les déceptions et les défaites sont inévitables : comment réagissez-vous ?
“Cela m’aide de penser que nous sommes privilégiés et que nous avons le temps de changer de chemin. La défaite fait grandir : c’est une expérience… demain sera meilleur. À l’Académie, ils nous ont répété : n’oubliez pas d’avoir un chemin car la vie est un marathon.”
Avez-vous votre propre technique pour faire face aux défis de la vie quotidienne ?
“J’écris sur une feuille de papier et je procède par domaines thématiques. Je liste des concepts, des noms, des mots inhérents à ce à quoi je dois faire face. Je réalise des cartes conceptuelles.”
Quel rapport entretient-il avec le repos et le sommeil ?
“Avant de me coucher, je m’étire. Je m’allonge à l’envers pour allonger ma colonne vertébrale et détendre mon cou : je relâche les tensions accumulées pendant la journée. J’ai du mal à m’endormir, mais quand je m’endors, même les bombes ne me réveillent pas. ..”.
#Barbara #Venturato #Respirer #écrire #voici #comment #gérer #lanxiété
1707698023