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Barrages et barrages, quotidien Junge Welt, 16 juillet 2024

2024-07-16 01:00:00

Risque d’inondation : le paysage glaciaire alpin de l’Oberland bernois va devenir un réservoir

Ils sont massifs, les bâtiments. Des millions de mètres cubes de béton sont utilisés à cet effet. Pour des barrages et barrages pour transformer les vallées en réservoirs. Pour la production d’énergie par l’hydroélectricité. Au milieu des Alpes suisses. La topographie fédérale, y compris la quantité de précipitations, y est prédestinée. L’énergie hydraulique est, avec environ 58 pour cent, la source de production d’électricité la plus importante, y compris parmi les sources d’énergie renouvelables, écrit l’Office fédéral de l’énergie (BFE) sur sa page d’accueil.

Mais aujourd’hui, un débat a éclaté sur l’expansion et l’extension des centrales hydroélectriques alpines. Et cela après que la population suisse a voté le 9 juin la loi sur l’électricité, ce qu’on appelle le décret coquille. Près de 69 pour cent ont voté pour le projet de loi, c’est-à-dire pour la sécurité d’approvisionnement, pour la transition énergétique et contre une trop grande importation d’électricité, soulignent ses partisans. Ils viennent de tous les camps politiques, y compris des associations environnementales et de protection de la nature. Mais pas de tous.

Avec le vote, 16 projets hydroélectriques sont également prévus. Seulement: l’énergie hydraulique en tant que source d’énergie a été exploitée à “95 pour cent de ce qui est techniquement raisonnable en Suisse”, a déclaré lundi Mario F. Broggi, ancien directeur de l’Institut fédéral de recherche sur la forêt, la neige et le paysage (WSL). jW. “Pour moi, le citron a été pressé.” Et la construction de nouvelles installations n’est “possible qu’avec d’énormes pertes de biodiversité”, a ajouté le même jour la présidente d’Aqua Viva et conseillère nationale social-démocrate Martina Munz. jW.

Vera Weber a réagi plus vivement au résultat du référendum. «Il ne peut et ne doit pas être dépensé des milliards de francs pour détruire la nature», a déclaré récemment le président de la «Fondation Franz Weber», cité dans un communiqué. La conservation de la nature, la biodiversité et la démocratie directe doivent être préservées.

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En parlant d’(anti-)démocratie : le « décret Shell » autorise le Conseil fédéral suisse « à approuver les parcs éoliens et solaires selon une procédure accélérée », a annoncé la « Commission de la nature contre la loi sur l’électricité ». Aucun référendum contre cette mesure n’a pu être lancé. Les cantons dictaient « par le haut où les éoliennes et les systèmes solaires au sol devaient être construits ». Dans les domaines dits d’aptitude. La population locale n’a pas non plus pu organiser un plébiscite contre cette mesure. Enfin, dans les 16 projets hydroélectriques, la consommation d’énergie prime sur les préoccupations de conservation de la nature.

Julien Duc n’est pas d’accord. La nouvelle loi sur l’électricité harmonise la production d’électricité avec la protection de l’environnement et du paysage, a déclaré le porte-parole de l’Association des entreprises suisses d’électricité (VSE). jW-Demande. «Cela établit des directives claires quant aux endroits où de nouveaux projets peuvent et ne peuvent pas être mis en œuvre.» En outre, il n’y a pas de «chèque en blanc» pour les cantons lorsqu’il s’agit de projets d’infrastructures énergétiques qui sont dans l’intérêt national.» Il faut trouver un équilibre entre les intérêts protégés dans chaque cas individuel, a poursuivi Duc. Jürg Grossen le confirme jW. Le conseiller national et président du Parti vert-libéral suisse (PLC) souligne que la loi sur l’électricité contient pour la première fois des exigences d’efficacité pour l’industrie afin d’optimiser la consommation d’énergie. Remarque : « L’énergie économisée est la plus respectueuse de l’environnement. »

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Le représentant de VSE, Duc, est encore plus gêné par cela : malgré un vote clair, certaines petites associations environnementales « torpilleraient des projets hydroélectriques aussi importants ». Des projets qui jouent un rôle central dans l’approvisionnement énergétique de la Suisse, surtout en hiver. Duc fait probablement référence au dénouement juridique concernant le projet de retenue d’eau dans l’Oberland bernois sur le glacier du Trift. Le président d’« Aqua Viva » Munz : « Cette zone unique ne doit pas être inondée. Selon Grossen, intenter une action en justice est le droit des militants écologistes. Le fait qu’ils agissent dans l’esprit de la protection de la nature « est jugé différemment selon les cas individuels par les Verts-libéraux et par certaines associations ».

L’ambiance reste tendue. L’ingénieur forestier Broggi appelle en revanche à plus de calme « à une époque d’hystérie énergétique ». D’autant plus que la question énergétique pourrait être « largement » résolue grâce à des installations solaires supplémentaires sur les toits et dans les projets d’infrastructure. Sans nouveaux barrages et barrages alpins.

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