Dans une interview qui a suscité la controverse sur les réseaux sociaux dans le cadre du Podcast With Nayla, Bassem Yakhour a partagé des réflexions et des opinions franches sur sa vie professionnelle et personnelle, et a souligné les étapes marquantes de sa carrière et les événements qui ont grandement influencé ses choix.
Le dialogue, qui a duré une heure et demie, a été l’occasion pour Yakhour de revenir sur des détails poignants sur son enfance, ses œuvres artistiques et son regard sur la situation en Syrie.
L’enfance de Bassem Yakhour a été humble et riche en expériences
Bassem a commencé à parler de ses souvenirs dans la ville syrienne de Lattaquié, expliquant que son enfance a été simple, mais pleine de leçons de vie. “Ma grand-mère m’a élevé grâce aux voyages fréquents de mon père. La vie était humble, mais riche en valeurs et en beaux sentiments.” Il a souligné que cette période constituait la base de sa personnalité actuelle.
Bassem Yakhour : Un parcours exceptionnel
Yakhour a parlé avec passion de ses œuvres dramatiques à succès, soulignant qu’il recherche toujours l’innovation et présente ce qui est différent. « Le projet Al-Arabji était l’un des projets qui me tenait le plus à cœur, car il représentait un défi et un partenariat artistique fructueux. » Il a également salué le rôle des partenariats créatifs avec des collègues tels que Saif Subaie dans le succès de son entreprise.
Sur la situation en Syrie : des positions claires et des opinions franches
La question syrienne n’a pas été absente du dialogue puisque Bassem Yakhour a évoqué la situation actuelle avec une audace remarquable. Il a souligné l’impact des événements sur sa vie professionnelle et personnelle, expliquant qu’il a toujours préféré garder le silence dans les moments critiques pour éviter d’entrer dans des cercles de polémiques inutiles. Il a ajouté : “Je n’ai pas pris la parole à l’avance, car j’aurais préféré comprendre l’ensemble du tableau avant de faire une déclaration qui pourrait être mal comprise.”
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Bassem Yakhour à propos des critiques et du terme « takwiyyah »
Bassem Yakhour a répondu aux critiques qui lui ont été adressées sur les réseaux sociaux, notamment à propos de l’utilisation du terme « takwiyah ». Il a expliqué : « Je ne me vois pas dans ce cadre, car je n’ai pas changé de position pour des raisons d’intérêt personnel, mais j’ai plutôt toujours été honnête avec moi-même et avec le public. » Il a ajouté que le terme est parfois utilisé injustement pour intimider les artistes et autres.
Yakhour a conclu son discours avec un désir sincère de voir une Syrie stable et sûre, soulignant l’importance de l’unité et de la solidarité entre les Syriens face aux défis futurs.
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