2024-12-27 17:00:00
Après un cycle de resserrement qui a duré un peu plus d’un an, suivi de neuf mois de stabilité, en 2024, la BCE a commencé à réduire les taux d’intérêt. Entre juillet 2022 et septembre 2023, le coût du crédit a augmenté de 450 points de base ; cette année, cependant, quatre réductions de 25 points de base ont été opérées lors des réunions de juin, septembre, octobre et décembre, pour un assouplissement total de 100 points de base. Mais quelles sont les intentions de l’institut dirigé par Christine Lagarde pour 2025 ? Voici les prévisions des analystes, basées sur les récentes indications provenant de l’agenda macroéconomique et des responsables des banques centrales.
Le changement de cap de la BCE en décembre
En décembre, la BCE a encore abaissé le coût de l’argent de 0,25%, ramenant ainsi le taux de dépôt (la référence de la politique monétaire) à 3,0%. Le Conseil des gouverneurs a également modifié son langage, abandonnant l’orientation politique restrictive qui avait caractérisé les réunions précédentes.
L’engagement de maintenir les taux “à des niveaux suffisamment restrictifs” s’est donc transformé en une volonté de « veiller à ce que l’inflation se stabilise durablement à l’objectif à moyen terme de 2 % ».
Dans un récent discours, Lagarde a exposé les raisons qui ont conduit à ce tournant, tout en soulignant que le travail n’est pas terminé et que des progrès supplémentaires seront nécessaires, notamment en matière d’inflation des services, pour justifier une normalisation plus poussée de la politique monétaire.
Anticipations du marché : deux baisses en janvier et mars, 100 pb d’ici juin
Cependant, immédiatement après la réunion, des rumeurs ont circulé selon lesquelles les responsables avaient l’intention de procéder à deux autres baisses de taux lors des premières réunions de 2025, prévues en janvier et mars. Ceci, sans préjudice l’approche basée sur les données et la volonté de ne vous attachez pas à un chemin prédéterminé sur les tarifs.
je les marchés prévoient quatre baisses de 25 points de base en autant de réunions, jusqu’en juin. Dans ce cas, le taux de dépôt passerait de 3,0 % actuellement à 2,0 %, un niveau conforme à l’hypothétique taux neutre (qui ne stimule ni ne ralentit l’économie), qui ne peut être déterminé a priori.
Le membre du conseil d’administration Villeroy a soutenu ce point de vuedéclarant qu’il est pour l’essentiel à l’aise avec les prévisions de marché. D’autres responsables conciliants (appelés « colombes ») ont également plaidé en faveur d’une baisse des taux, laissant ainsi la porte ouverte à des réductions encore plus agressives. C’est quand même Il est probable que la BCE maintienne le rythme actuel de 25 points de basese réservant la possibilité d’un déplacement de 50 pb uniquement en cas d’urgence.
Focus sur la croissance de la zone euro
En supposant que l’inflation se stabilise autour de 2%, conformément aux dernières projections de la BCE, une des raisons qui pourrait convaincre la BCE d’accélérer les coupes budgétaires ça pourrait être un détérioration rapide de la croissance.
Les dernières estimations économiques du Conseil des gouverneurs ont Le PIB de la zone euro révisé à la baisse à 0,7% cette année et 1,1% en 2025. Les derniers indices PMI dressent toutefois un tableau légèrement meilleur que prévu. L’activité économique globale s’est presque stabilisée, grâce à une amélioration dans le secteur tertiaire, tandis que le secteur manufacturier continue de se contracter.
Autres facteurs à surveiller inclure incertitude politique dans les deux principales économies européennes, Allemagne et Franceet l’impact potentiel de Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. La mise en œuvre éventuelle des politiques protectionnistes promises par le président élu risquerait en effet de ralentir la croissance mondiale et aurait des effets sur l’inflation actuellement incertains.
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