Benny Gantz, 64 ans, chef du parti libéral Unité nationale, a critiqué à plusieurs reprises la gestion de la guerre à Gaza par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Il y a quelques semaines, il a lancé à Netanyahu un ultimatum selon lequel il cesserait de coopérer à moins que le Premier ministre n’accepte plusieurs exigences, notamment l’acceptation par Israël de la dernière proposition de cessez-le-feu. Le délai a expiré samedi, mais Gantz a reporté sa décision à dimanche après des informations selon lesquelles quatre otages avaient été libérés par l’armée israélienne.
Gantz souhaite également créer un gouvernement international pour une Gaza démilitarisée après la guerre.
– Netanyahou nous empêche d’avancer vers une véritable victoire à Gaza. C’est pourquoi, le cœur lourd, nous quittons aujourd’hui le gouvernement, déclare Gantz lors d’une conférence de presse.
Benjamin Netanyahou a commenté la défection peu après :
“Il n’est pas temps d’abandonner le front”, écrit Netanyahu selon Reuters.
Après l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre, Israël a formé un gouvernement d’urgence avec Netanyahu, Gantz et le ministre de la Défense Yoav Gallant. Le groupe avait pour objectif de prendre des décisions liées à la guerre. Le départ de Gantz ne constitue pas une menace immédiate pour la survie politique de Netanyahu, mais il devra s’appuyer davantage sur l’extrême droite, qui souhaite qu’Israël aille encore plus loin dans la guerre à Gaza.
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