Berlin se joint à l’enquête brésilienne sur l’affaire du meurtre d’un consul | Nouvelles | DW

Berlin se joint à l’enquête brésilienne sur l’affaire du meurtre d’un consul |  Nouvelles |  DW

Le parquet de Berlin s’est joint à l’enquête sur un fonctionnaire consulaire allemand accusé d’un meurtre qui aurait été commis à Rio de Janeiro.

L’autorité judiciaire allemande a préparé une demande d’assistance juridique aux autorités brésiliennes, a indiqué un porte-parole du bureau du procureur.

Tard lundi, un juge brésilien a ordonné l’arrestation du diplomate allemand Uwe H. pour le meurtre présumé de son mari belge, Walter Biot. Le consul aurait déjà quitté le Brésil et serait arrivé à Francfort au moment où le juge a annoncé sa décision.

De quoi est chargé le consul ?

Uwe H. a été arrêté au Brésil début août après la mort de son mari.

Le suspect a cependant été libéré vendredi, lorsqu’un tribunal local a jugé que les procureurs avaient manqué le délai initial pour porter plainte contre lui.

Après sa libération, le parquet de Rio de Janeiro a inculpé le consul de meurtre aggravé. Le juge Gustavo Kalil a ordonné l’arrestation d’Uwe H..

Le juge a également demandé à Interpol d’ajouter le nom du diplomate à sa liste de personnes recherchées et que les ambassades allemande et belge soient informées de l’affaire.

Plusieurs médias ont indiqué que le consul avait quitté le Brésil par avion après sa libération et était arrivé à Francfort lundi. Le bureau du procureur de Rio de Janeiro a déclaré qu’il enquêtait sur cette plainte.

Pourquoi la police soupçonne-t-elle le consul ?

Uwe H. a déclaré à la police que Biot avait souffert d’une maladie soudaine et était décédé après s’être effondré dans leur appartement du quartier huppé d’Ipanema. La police a arrêté le diplomate après que des enquêtes médico-légales aient trouvé des taches de sang dans l’appartement et une autopsie du corps de Biot a montré de multiples blessures. Sur la base du rapport d’autopsie, les autorités pensent qu’un coup à l’arrière de la tête a causé la mort du citoyen belge.

« Le crime a été commis avec des moyens cruels : des passages à tabac sévères auxquels la victime a été soumise, causant des souffrances intenses et inutiles », ont déclaré lundi les procureurs dans un document. Ils ont ajouté que Biot était incapable de se défendre car il avait ingéré de l’alcool et des médicaments contre l’anxiété.

* Note de la rédaction : DW suit le code de la presse allemand, qui souligne l’importance de protéger la vie privée des criminels présumés ou des victimes et nous exhorte à nous abstenir de révéler les noms complets dans de tels cas.

sdi/nm (Reuters, dpa)

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.