Profil du patient : un homme de 60 ans atteint d’un cancer de la prostate
Présentation initiale (janvier 2019)
Un homme de 60 ans s’est présenté avec une rétention urinaire, de la fatigue et une diminution de l’appétit
Aucun antécédent familial de cancer de la prostate
Bilan clinique
PSA 15 ng/mL ; Hb 9,7 g/dL ; ANC 1.9
DRE a suggéré une légère anomalie / fermeté avec un cancer de la prostate potentiel
Biopsie transrectale guidée par échographie (TRUS) de la prostate confirmée Adénocarcinome de la prostate de grade 2/stade c2b, avec 10 des 12 carottes positives
L’IRM était négative pour l’implication du LN
ECOG PS = 1
Traitement initial (février-avril 2019)
Le patient a subi une prostatectomie radicale avec curage ganglionnaire pelvien ; l’analyse des échantillons a révélé un adénocarcinome de la prostate à marge négative, stade pT3b, ganglionnaire négatif, groupe de grade 2/stade IIB
Le patient a atteint le nadir PSA dans les 3 mois suivant la chirurgie, mais le PSA est ensuite passé à 0,5 ng/mL
Le patient a ensuite subi une EBRT de sauvetage (2,7 Gy x 26 fractions)
Le taux de PSA post-EBRT était indétectable
Notes de suivi post-traitement à 6 et 7 mois (octobre-novembre 2019)
Les taux de PSA du patient ont augmenté à 27,3 ng/mL en 10/2019 et à 61,7 ng/mL en 11/2019.
L’IRM a révélé deux métastases viscérales, une dans le lobe gauche du foie et une dans le lobe supérieur gauche du poumon.
Compte tenu des découvertes récentes, le patient et le clinicien ont discuté des prochaines étapes du traitement. Le patient a noté qu’il avait toujours un emploi à temps plein et qu’il aimait être actif avec sa famille. Il s’est dit préoccupé par les effets secondaires potentiels de la thérapie systémique interférant avec ces aspects de sa vie.
Ils ont finalement décidé d’initier une thérapie combinée avec le leuprolide et l’apalutamide.