Il s’en est également pris aux sociétés de médias sociaux telles que Meta, qui a récemment annoncé qu’elle se débarrasserait des vérificateurs de faits indépendants. “Les réseaux sociaux renoncent à vérifier les faits. La vérité est étouffée par des mensonges racontés pour le pouvoir et le profit”, a déclaré Biden.
Et son attaque contre un « complexe techno-industriel » ultra-riche était une référence voilée aux dirigeants de la Silicon Valley tels qu’Elon Musk, l’homme le plus riche du monde qui est proche de Trump et a fourni un énorme soutien financier à sa campagne.
Son langage faisait écho à celui du président Dwight Eisenhower qui avait mis en garde contre un « complexe militaro-industriel » dans son discours d’adieu de 1961.
Biden semblait avoir Musk à l’esprit lorsqu’il mettait en garde contre une « concentration dangereuse du pouvoir entre les mains de quelques personnes ultra-riches ».
Le terme oligarchie fait référence à un gouvernement dirigé par une poignée de personnes, souvent pour leur propre bénéfice.
Le président a ajouté qu’il pourrait y avoir « des conséquences dangereuses si leur abus de pouvoir n’est pas maîtrisé ».
D’autres patrons de la technologie, comme Jeff Bezos et Mark Zuckerberg, ont également déployé des efforts pour améliorer les relations avec Trump avant son retour à la Maison Blanche.
Clôturant son discours de sortie, qui est une tradition présidentielle de longue date, Biden a appelé les Américains à « monter la garde » de leur pays : « Puissiez-vous tous être les gardiens de la flamme ».
Son discours d’adieu est intervenu le jour même où il a annoncé un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, auquel il a fait référence dans son discours d’ouverture.
Biden a déclaré que les négociations avaient été parmi les plus difficiles de sa carrière et s’est attribué le mérite d’avoir aidé à faire passer l’accord.
L’accord prévoit qu’un cessez-le-feu entrera en vigueur le 19 janvier, un jour avant l’entrée en fonction de Trump. Le nouveau président s’est également attribué le mérite de cet accord, affirmant que cela n’était possible que parce qu’il avait remporté les élections de novembre.
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