2024-06-14 21:40:43
2023 a été une année de grands défis et de complexité pour le Secteur brassicole italien, qui a dû faire face à la hausse des coûts, à l’inflation et à la réduction du pouvoir d’achat des Italiens. L’Annuel Rapport 2023 De AssoBirra a mis en évidence une contraction significative du marché dans tous les principaux indicateurs : production (-5,02%), consommation (-5,85%), exporter (-5,36%)e importer (-7,5%).
Malgré les difficultés, le secteur a fait preuve de résiliencemaintenant une production de 17,4 millions d’hectolitres, supérieure aux 17,3 millions de 2019 avant la pandémie, bien qu’en baisse par rapport aux 18,3 millions de 2022. La consommation s’est élevée à 21,2 millions d’hectolitres, en baisse de 5,85% par rapport au record de 22,5 millions de 2022. , mais toujours supérieur aux 21,2 millions de 2019 et aux 20,6 millions de 2021. Par rapport à il y a dix ans, lorsqu’en 2013 la consommation était de 17,5 millions d’hectolitres, la croissance était de 20,9 %.
Les importations ont enregistré une baisse de 7,55%avec 7,4 millions d’hectolitres contre 8 millions en 2022. Le Germanieavec des droits d’accises 4 fois inférieurs à ceuxItalie, reste le principal pays d’origine avec 41,7% du total, suivi de la Belgique (20,7%), des Pays-Bas (9,8%) et de la Pologne (9,4%). Parmi les pays tiers, qui représentent 2,2% des importations, le Royaume-Uni se distingue avec près de 95 000 hectolitres sur un total d’environ 135 000. Les exportations affichent également une baisse de 5,36%, avec 3,6 millions d’hectolitres contre 3,8 millions en 2022. La part vers le Royaume-Uni est réduite (44,1% contre 48,2% en 2022), mais les exportations vers l’Albanie et surtout la France sont en croissance (+57). %).
Parmi les canaux de distribution, scores à l’extérieur +1,8% par rapport à 2022avec une consommation d’un peu moins de 8 millions d’hectolitres, tandis que le OGM a enregistré une forte baisse en raison de l’élasticité de la demande et de la baisse du pouvoir d’achat.
Par Alfredo Pratolongo, président d’AssoBirra, malgré le ralentissement économique, nous pouvons envisager l’avenir avec un optimisme prudent : « 2023 a été une année particulièrement difficile pour le secteur. Après une décennie de croissance, la crise déclenchée par la pandémie et la reprise en 2022, la consommation a chuté de près de six points de pourcentage cette année. Pour l’avenir, je reste positif car la bière en Italie est désormais devenue une boisson de repas, identifiée à la convivialité informelle, appréciée pour ses caractéristiques de légèreté, de polyvalence, de naturel et de faible teneur en alcool, ou sans alcool”.
Le fait que la bière soit devenue une partie intégrante des repas italiens c’est un élément positif et structurel qui permet donc d’envisager l’avenir avec un optimisme prudent. Pratolongo souligne cependant les défis auxquels le secteur devra faire face dans les prochains mois : simplification des procédures d’accès aux fonds nationaux et européens, mise à jour de la législation sur la bière et réduction de la pression fiscale. Concrètement, le sujet est celui des droits d’accises, comme l’explique le président d’AssoBirra: “Les accises en particulier – anachroniques pour un repas-apéritif et incongrues, car la bière est la seule qu’elles pèsent – sont d’autant plus pénibles qu’elles pénalisent les entreprises italiennes par rapport à celles qui travaillent dans des pays, pour ainsi dire, avec plus de bière. favorable en termes de fiscalité, contre laquelle il existe en fait une sorte de spread qui pénalise les entreprises italiennes qui y exportent de la bière. E, specularmente, favoriscono il business delle loro aziende nazionali, stimolandone la competitività e quindi anche l’esportazione di birre in Italia perché, pagando molte meno accise in patria, hanno margini più alti e possono quindi essere più competitive con la birra che esportano da nous”.
En attendant, au cours des premiers mois de 2024, la tendance à la baisse semble s’être arrêtée et, si l’été devait marquer une reprise, les perspectives à long terme redeviendraient positives, grâce à la croissance de la culture brassicole et à la solide réputation du produit. En effet, il ne faut pas oublier que le secteur brassicole italien emploie plus de 100 000 opérateurs dans plus de 1 000 entreprises, parmi lesquelles des brasseries, des microbrasseries et des malteries. Créer une valeur partagée de 10,2 milliards d’euroséquivalant à 0,54% du PIB, et verse au Trésor plus de 700 millions d’accises par an, ce qui est unique parmi les boissons repas.
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