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Bigott, critique de son album Back To Nowhere (2024)

by Nouvelles
Bigott, critique de son album Back To Nowhere (2024)

2024-03-15 20:53:27

Il est évident que Fanatique Il est installé depuis quelques temps dans une zone de confort à partir de laquelle il n’a aucun problème à publier au rythme d’un album par an (au maximum toutes les deux saisons), optant pour l’autoédition et opérant en dehors de toute logique imposée par l’industrie. . Une tendance matérialisée par des albums courts qui évoluent avec rythme et touches marquées entre les préférences pour l’indie nord-américain des années 80 et 90, transformés en chansons convaincantes après être passés par le filtre (par contre) reconnaissable de Borja Laudo et compagnie. Les Saragosses boivent à nouveau The Feelies, Yo La Tengo, Guided By Voices, Pylon et le jangle-pop de The Clean ou The Chills, dans une mission qui aboutit à onze nouveaux morceaux.

La grande réussite du combo réside dans le fait que, même si elle a sacrifié toute trace de surprise, la formule continue de fonctionner partiellement, et il serait étrange qu’elle ne soit pas transmise par les adeptes des Aragonais… et tous ceux groupes mentionnés comme influences. Un déclin surtout par rapport à la fraîcheur des premières œuvres avec lesquelles il est apparu sur la scène et ont commencé à être un secret de polichinelle dans le circuit théâtral de Saragosse, cas de «Ce sandwich sentimental» (Roi du patio, 06) y “Quelle belle journée aujourd’hui” (Auto, 07).

Vous pouvez accuser Fanatique (et non sans raison) à retomber dans leurs propres astuces et préférences, mais il n’en est pas moins vrai que la capacité de l’auteur et de sa troupe à continuer de sortir de nouveaux titres avec une fréquence aussi généreuse est louable. Surtout, après avoir pu maintenir le niveau remarquable de “Nous sommes un” oui « Danse new-yorkaise »avec des échos respectivement à The Velvet Undergound et Dinosaur JR, ou dans des pépites comme “Facile à aimer”, la coupe qui donne son titre à la référence, «Bébé, je peux rêver», «C’Mon» ou «Nous sommes un».

« Retour vers maintenant » Il ne peut pas (et ne prétend pas non plus) se vanter de receler une quelconque nouveauté ; Il n’est pas non plus l’un des meilleurs d’un auteur qui a laissé au fil du temps d’énormes œuvres comme “Ailette” (Roi du patio, 08) y “C’est le début d’une belle amitié” (Gelmar, 09). Mais, en échange et avec ce sentiment de tout faciliter, Laudo signe une nouvelle fois quelques moments forts à ajouter au meilleur de son catalogue, accompagnés d’autres qui donnent suffisamment de punch pour justifier la sortie en question. Cela, et sa personnalité éhontée qui semble non négociable lors des concerts, s’avère être un bagage plus que suffisant pour que l’invention puisse continuer sans soulever de plaintes ou de soupçons pertinents.



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