Home » International » Bilan : « La Ligue Jönsson est de retour » avec Robert Gustafsson

Bilan : « La Ligue Jönsson est de retour » avec Robert Gustafsson

by Nouvelles

Les films sur la Ligue Jönsson ne doivent pas être considérés directement comme des chefs-d’œuvre cinématographiques. Mais peu importe, le trio de voleurs touche l’âme du public suédois depuis des décennies, peut-être parce que les films sont essentiellement des hommages à la petite personne ordinaire qui rêve pour une fois d’un peu de maîtrise de la vie. Arriver à casser les tyrans sur le nez. Déjouez l’oncle Blue.

Le film précédent, “Attention au Jönssonligan”, a reçu les éloges de la critique et du public, et le casting était dominé, à l’époque comme aujourd’hui, par de solides noms de comédiens. Robert Gustafsson (Sickan), Jonas Karlsson (Vanheden) et Anders Jansson (Dynamit-Harry) ont de la meilleure des manières pris pour eux les figures connues et les ont fait siennes. “Jönssonligan revient” a donc un certain élan, les bonnes conditions sont là. Car alors que la suite cinématographique en est désormais au onzième dans l’ordre, il faut plus que la grande machinerie de la nostalgie pour susciter un véritable engagement.

Mais dès le début, certains signes laissent penser que ce ne sera pas le cas. Il est parsemé de références à des œuvres antérieures mais lésine sur des choses comme l’intrigue, l’humour et l’intelligibilité. Cette garce n’a même pas de plan. Du moins, pas compliqué et compliqué.

Au lieu de voler dans le coin de quelqu’un, vous devriez récupérer les artefacts du Musée d’histoire naturelle, les emballer simplement dans des boîtes et les déplacer. Simple et totalement sans intérêt. Il y a un écho creux parmi les blagues, la plupart étant que Robert Gustafsson trébuche ou parle danois. Souvent les deux. Ou si c’est quelque chose de similaire au danois.

Puis, lorsqu’un chef de la police (Lotta Tejle) utilise la fabrication du polka comme une métaphore menaçante du fonctionnement de la loi, l’espoir de rire ou deux s’envole depuis longtemps. Il ne reste qu’un espoir : que la partie “revenir” du titre du film ne soit pas une promesse.

You may also like

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.