Bixente Lizarazu reconnaît sans peine que le sport est une drogue. S’il ne joue plus qu’à titre exceptionnel au football, il continue de passer des heures à s’entraîner. Que ce soit à vélo, dans un dojo où il s’adonne au brésilien, sur un surf ou à skis. Durant sa carrière, il n’hésitait pas à braver les interdits pour vivre ses passions.

Interrogé dans les colonnes du Parisien à l’occasion de la sortie de son livre Vivre de sports : Pour rester en forme, l’ancien Munichois a d’ailleurs fustigé les garde-fous imposés par les clubs. « Ce sont des critères à la con de vouloir interdire la pratique d’autres sports. C’est plus dangereux de prendre sa voiture tous les jours », a-t-il ainsi pesté.

« J’avais perdu connaissance »

Et ces interdictions n’avaient visiblement que peu d’effets sur Bixente Lizarazu. « En 2004, alors que j’étais encore joueur, je m’étais inscrit sous un faux nom dans un slalom. Mais c’est juste une anecdote sans intérêt », a-t-il soufflé, évoquant par ailleurs le sévère accident dont il fut victime en 2001.

« J’ai fini dans un hélicoptère à Chamonix à cause d’une chute stupide où j’avais perdu connaissance », a-t-il raconté. Plus de peur que de mal néanmoins pour l’ancien latéral, qui allait remportait la Ligue des champions avec le Bayern Munich quelques mois plus tard.