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Blatter et Platini acquittés : la justice suisse sous pression

by Nouvelles

la justice suisse essuie un revers majeur dans sa lutte contre la corruption dans le football. L’acquittement de Joseph Blatter et Michel Platini sonne comme un échec retentissant pour le Ministère public de la Confédération (MPC).

Il y a près de dix ans, le MPC s’est vu confier une mission d’envergure internationale.Après les perquisitions spectaculaires au siège de la FIFA à Zurich et à l’hôtel baur au Lac en mai 2015, l’opinion publique mondiale attendait que la justice suisse fasse la lumière sur la corruption systémique qui gangrène le monde du football.L’acquittement de Joseph Blatter et Michel Platini confirme que le MPC a échoué dans ce dossier complexe.Son bilan après près de dix ans d’efforts est désastreux.

Alors que d’autres procédures se sont enlisées,se sont soldées par des acquittements ou ont été frappées par la prescription après des délais grotesques,le MPC s’est obstiné à poursuivre Blatter pour avoir prétendument lésé sa propre organisation en versant deux millions de francs suisses à Platini en 2011.

Comme on pouvait s’y attendre, il s’est avéré impractical pour les plaignants, en deuxième instance, de prouver la fraude. Blatter et platini ont maintenu devant la chambre d’appel du Tribunal pénal fédéral qu’ils avaient conclu, il y a plusieurs années, un accord oral concernant des services de conseil qui justifiaient ce paiement. Le tribunal n’a pas pu exclure l’existence d’un tel accord informel conclu en tête-à-tête.

Il est difficile de comprendre pourquoi le MPC a fait appel du jugement de première instance et a ainsi prolongé cette procédure sans issue de près de trois ans. Michael Lauber, l’ancien chef de l’autorité, a été critiqué à juste titre pour sa gestion controversée des procédures liées au football. La décision de faire appel relève de la responsabilité de son successeur,Stefan Blättler.

La Confédération suisse doit maintenant verser à Blatter et Platini des indemnités à cinq chiffres, mais ce n’est pas le principal problème. La corruption présumée au sein de la FIFA, en marge de plusieurs événements majeurs, n’a pas été traitée sur le plan juridique. La question de savoir si le salaire exorbitant du conseiller Platini était justifié est une affaire de goût, mais la question de savoir dans quels pays les Coupes du monde de football ont lieu est d’une importance économique et sociale réelle. Ces tournois sont des moteurs économiques, créent des emplois et façonnent l’image des pays hôtes.

des cas de suspicion de pots-de-vin ont été présentés au MPC sur un plateau d’argent. Les anomalies s’étendaient de la Coupe du monde 2006, attribuée à l’Allemagne après que Robert Louis-Dreyfus eut versé 10 millions de francs suisses à mohamed bin Hammam au Qatar par l’intermédiaire d’un fiduciaire suisse, à la Coupe du monde 2022 au Qatar, avec tout un éventail d’irrégularités. On a l’impression que les plus hauts enquêteurs suisses ont capitulé devant l’enchevêtrement de paiements, d’accords et de transactions en coulisses.Dans l’un de ses rapports d’activité, le MPC a écrit qu’il avait accordé « la plus haute priorité dès le départ » aux procédures liées au football. Il en est résulté des succès partiels dans les procédures contre l’ancien secrétaire général Jérôme Valcke et une ordonnance pénale contre un fonctionnaire sud-américain nommé Eduardo Deluca.

Le traitement superficiel de l’ère Blatter a des répercussions jusqu’à aujourd’hui. L’actuel président de la FIFA, Gianni Infantino, peut considérer l’attitude docile du MPC comme un encouragement à continuer de conclure des accords verbaux en toute impunité.

Sous Infantino, des anomalies sont restées jusqu’à présent sans aucune conséquence, comme une apparition avec le président américain Donald Trump au Forum économique mondial de Davos. Trump y a affirmé qu’il avait négocié l’attribution de la Coupe du monde 2026 à son pays avec Infantino,avant même d’entrer en fonction pour la première fois. Son premier mandat présidentiel a débuté en janvier 2017, tandis que l’attribution aux États-Unis, au Canada et au Mexique n’a été officiellement décidée qu’en juin 2018 lors d’un vote de lutte contre le Maroc. Cela ne correspond pas, mais cela ne semble déranger personne.

une autre question ouverte est de savoir pourquoi la FIFA a tellement simplifié la procédure précédant l’attribution de la Coupe du monde 2034 qu’il ne restait plus que l’Arabie saoudite comme candidat, tandis que l’Australie s’est sentie insultée. Cela non plus ne semble préoccuper grand monde.

La FIFA a récemment flirté à plusieurs reprises avec un éventuel départ de la Suisse. D’un point de vue juridique, on ne peut que lui déconseiller cette mesure : d’après les connaissances actuelles, c’est en Suisse qu’elle a le moins de problèmes à craindre.

La Justice Suisse et la Corruption dans le Football : Un Échec Retentissant

Introduction

Le Ministère public de la Confédération (MPC) a subi un revers majeur dans sa lutte contre la corruption dans le football, notamment avec l’acquittement de Joseph Blatter et Michel Platini. Cela est perçu comme un échec retentissant, mettant en lumière les challengingés rencontrées par la justice suisse dans ce dossier complexe.

Le Contexte : Une Mission Internationale

Il y a près de dix ans, le MPC a été chargé d’enquêter sur la corruption au sein de la FIFA, suite aux perquisitions spectaculaires au siège de la FIFA à Zurich et à l’hôtel Baur au Lac en mai 2015. L’opinion publique mondiale attendait que la justice suisse fasse la lumière sur la corruption systémique qui gangrène le monde du football.

L’Échec du MPC : L’Acquittement de Blatter et Platini

L’acquittement de Joseph Blatter et Michel Platini confirme que le MPC a échoué dans ce dossier complexe. Le bilan après près de dix ans d’efforts est qualifié de désastreux. le MPC s’est concentré sur la poursuite de Blatter pour un paiement de deux millions de francs suisses à Platini en 2011, sans succès probant.

Les Raisons de l’Échec

Difficulté à prouver la fraude: Il s’est avéré difficile de prouver la fraude en deuxième instance.

Accord oral: Blatter et Platini ont affirmé qu’un accord oral justifiait le paiement.

Appel inutile : La décision du MPC de faire appel du jugement de première instance est remise en question.

Questions non résolues : La corruption présumée au sein de la FIFA en marge de plusieurs événements majeurs n’a pas été traitée sur le plan juridique.

Conséquences et Répercussions

Indemnités : La Confédération suisse doit verser des indemnités à Blatter et Platini.

Encouragement à l’impunité : L’attitude du MPC pourrait encourager l’actuel président de la FIFA, Gianni Infantino, à conclure des accords verbaux en toute impunité.

* Anomalies non traitées : Des anomalies sous Infantino sont restées sans conséquences.

la FIFA et l’Avenir

La FIFA a récemment envisagé de quitter la Suisse, mais juridiquement, cela ne semble pas être une bonne option pour elle, car elle y a le moins de problèmes à craindre.

FAQ

Pourquoi l’acquittement de blatter et Platini est-il perçu comme un échec ?

car il met en lumière l’incapacité du MPC à prouver les accusations de corruption.

Quelles sont les principales critiques adressées au MPC ?

Le manque de succès dans les poursuites, la complexité des procédures, et le manque de résultats sur les cas de corruption de haut niveau.

Quels sont les enjeux de la corruption dans le football ?

Impact économique et sociale des Coupes du monde, comme les emplois et l’image des pays hôtes.

Pourquoi la FIFA ne quitte-t-elle pas la Suisse ?

Juridiquement, la Suisse est pour elle la meilleure option.

Tableau Récapitulatif

| Aspect de la Lutte contre la Corruption | Situation Actuelle | Conséquences |

| :————————————— | :———————————————————————————————————- | :——————————————————————————————————————————————————————————————— |

| Procès Blatter/platini | Acquittement en appel | Échec du MPC, indemnités à verser, questions non résolues. |

| enquêtes FIFA | Enlisement, acquittements, prescription | Manque de résultats, impression de capitulation devant l’enchevêtrement des paiements et transactions. |

| Gestion actuelle de la FIFA | Anomalies non traitées, accords verbaux | Risque d’encouragement à l’impunité. |

| position de la FIFA en Suisse | flirt avec un éventuel départ, mais juridiquement, la Suisse est la meilleure option pour l’organisation. | La FIFA a le moins de problèmes à craindre en Suisse.|

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