Blinken partage la ligne de Rome et de Bruxelles sur la Tunisie. Mais maintenant c’est au tour de Saied

Blinken partage la ligne de Rome et de Bruxelles sur la Tunisie.  Mais maintenant c’est au tour de Saied

2023-06-12 20:43:48

Le secrétaire d’Etat américain après le sommet avec Tajani : « Le lancement des réformes demandées par le FMI pour débloquer le prêt de 1,9 milliard de dollars est une décision souveraine. Le travail de Meloni ? Apprécié”. Tajani : “Nous avons besoin de pragmatisme”

Sur le dossier tunisien, les États-Unis partagent l’inquiétude de l’Italie et de l’UE, tout en appréciant le travail accompli jusqu’à présent par Giorgia Melon. Les mots du secrétaire d’État américain Antoine Blinkengagé dans le sommet avec le ministre des affaires étrangères Antonio Tajani, ils donnent un coup de pouce au voyage structuré de dimanche dernier à Tunis et ajoutent un élément supplémentaire au débat au sein du Fonds monétaire international pour l’octroi de la tranche de prêt qui empêche le pays de faire défaut.

Blinken a été clair sur ce point, lorsqu’il a expliqué que “le lancement des réformes demandées par le FMI pour débloquer le prêt de 1,9 milliard de dollars est une décision souveraine” de la Tunisie, confirmant en outre qu’après les travaux préparatoires de l’Occident, à ce stade une prise de conscience de Saied est nécessaire. A côté de cela, la considération que l’effort de Rome et de Bruxelles représente un « premier pas » se démarque.

Une première étape que le gouvernement de Rome suivra avec une attention constante, concrétisée dans la stratégie pragmatique, comme l’a observé Tajani lui-même en référence à l’accord entre les autorités de Tunis et le FMI. « Nous devons être pragmatiques et entamer des discussions avec les autorités tunisiennes pour parvenir à un accord pour lequel la position des États-Unis est également très importante. Nous travaillerons avec nos partenaires européens et américains pour parvenir à ce résultat, en luttant contre l’immigration clandestine et le terrorisme”, a conclu le vice-Premier ministre (qui a modifié son programme de visite aux États-Unis pour revenir à temps pour les funérailles nationales de Silvio Berlusconi).

Passage réitéré, quelques heures plus tôt, par l’ambassadeur de l’Union européenne Marcus Cornarolorsqu’il a noté que la mission de von der Leyen, Meloni et Rutte “confirmer le soutien au plus haut niveau”. La référence est, évidemment, à la soi-disant feuille de route qui intègre les cinq points d’action macro: c’est-à-dire les interventions dans les secteurs économique, commercial, infrastructurel, d’investissement et de création d’emplois. Le tout sous l’ombrelle représentée par le dossier énergétique qui, grâce à l’interconnexion électrique Elmed, peut offrir un lien objectif à la relance du pays. Le point crucial, à ce stade, concerne la recherche de la meilleure formule pour réduire les dettes internes, nous revenons donc une fois de plus au type de réponse que proposera Saied.

Au premier semestre 2022, l’Italie est devenue le premier partenaire commercial de la Tunisie, dépassant la France, c’est aussi pour cette raison qu’il y a un recours de certaines entreprises italiennes du secteur minier contre certaines décisions définies comme anticoncurrentielles, comme un droit de 30 euros par chaque tonne de sable, qui font courir le risque de licenciement pour un millier de salariés, sans parler de l’implication de chaînes de production entières allant du verre à la céramique. Encore un jeu parallèle qu’il faudra jouer avec la même attention portée à la visite structurée de dimanche dernier, où pour la première fois il n’y avait pas une prise de conscience générique du problème, comme par le passé, mais la représentation plastique d’un axe précisément entre Bruxelles et Rome.



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