Bobi Wine, principale figure de l’opposition en Ouganda, a été blessé par balle à la jambe mardi au milieu du chaos alors que les forces de sécurité l’affrontaient à Bulindo, une banlieue nord de Kampala.
L’incident a éclaté alors que Wine, officiellement connu sous le nom de Robert Kyagulanyi, et ses partisans affrontaient la police et le personnel militaire dans une violente bagarre.
Le chaos a commencé lorsque l’équipe de Wine a tenté de se frayer un chemin dans une rue bloquée par les forces de sécurité.
Bientôt, la situation s’est transformée en affrontement avec des coups de feu et des gaz lacrymogènes. Dans la confusion, Wine a été atteint par une balle qui lui a causé de graves blessures.
La Plateforme de l’unité nationale (NUP), le parti de Wine, a rapporté l’incident sur X, déclarant : « Des agents de sécurité ont tenté de l’assassiner. » Le parti a ajouté : « Il a reçu une balle dans la jambe et a été grièvement blessé. »
Une vidéo dérangeante sur les réseaux sociaux montre Wine en train d’être aidé à sortir du centre médical Najeem dans le quartier de Bulindo, son tibia gauche saignant visiblement alors qu’il grimace de douleur.
En réponse, la police a publié une déclaration décrivant sa version des faits. Elle a affirmé que les agents avaient tenté d’empêcher Wine et son équipe de poursuivre leur route, ce qui a conduit à une confrontation.
« Les policiers sur place affirment qu’il a trébuché en montant dans son véhicule, ce qui a provoqué sa blessure, tandis que l’honorable Kyagulanyi et son équipe affirment qu’il a été abattu », a déclaré la police sur X.
Les assistants de Wine ont décrit l’incident dans un message sur son compte X :
« La police et l’armée ont encerclé nos véhicules et ont commencé à tirer à balles réelles, à lancer des grenades lacrymogènes et d’autres projectiles. Au cours de l’opération, notre président Bobi Wine, qui était clairement visé, a été blessé par balle à la jambe. Il est actuellement pris en charge par une équipe de médecins. »
Cet incident survient dans un contexte d’allégations persistantes contre le gouvernement du président Yoweri Museveni pour avoir réprimé la dissidence politique, allégations que Museveni a toujours niées.
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