Home » Nouvelles » Bobigny : le maire arrêté par la police

Bobigny : le maire arrêté par la police

by Nouvelles

Bobigny : Le conseil municipal vire à la foire d’empoigne, le maire exfiltré

Le conseil municipal de Bobigny a connu une soirée agitée, nécessitant l’exfiltration temporaire du maire UDI, Stéphane de Paoli. La séance a dégénéré en confrontations vives entre opposants et partisans de la majorité.Escorté par la police, le maire a pu regagner la salle et imposer un vote à huis clos. Cet incident survient trois semaines après une séance déjà tumultueuse, où la CGT avait exigé la démission de l’équipe dirigeante, pointée du doigt dans un rapport officiel pour des irrégularités de recrutement.

En ouverture de séance, un élu de la majorité, déchu de sa délégation (le troisième en trois semaines), a exprimé sa « désillusion », quatre ans après la victoire de la liste UDI, qui avait mis fin à un siècle de gestion communiste.

Accusations de clientélisme et de favoritisme

Youssef Zaoui a prédit que « d’autres élus quitteront la majorité, ceux qui mettent leurs principes au-dessus de leur porte-monnaie ».Il a regretté d’avoir joué « l’arabe de service » dans la « liste Benetton » constituée pour la campagne municipale de 2014. Il a également affirmé au maire : « On était là avant vous, on était là en 2014 et on sera là en 2020 ».

L’équipe dirigeante de Bobigny est en difficulté depuis la publication en décembre d’un rapport confidentiel de la Chambre régionale des comptes,qui alimente des accusations de clientélisme et de favoritisme.

Avant le conseil,des militants de Poing commun ont distribué des tracts appelant à la démission du Premier adjoint,Christian Bartholmé,suite à sa condamnation récente pour violences contre une ancienne élue.

Après avoir obtenu son retrait de la vice-présidence de l’agglomération Est Ensemble, ils exigent désormais le remboursement à la commune de ses frais de justice. « Les contribuables n’ont pas à payer pour les agissements mafieux de leurs élus », ont-ils déclaré.

Bobigny : Crise politique et instabilité au conseil municipal

Le conseil municipal de Bobigny traverse une période de crise intense, marquée par des tensions croissantes et des accusations graves. Récemment, une séance a dégénéré au point d’exiger l’exfiltration temporaire du maire UDI, Stéphane de Paoli, escorté par la police [[1]]. Ce nouvel incident fait suite à une série d’événements troublants qui mettent en lumière les challengingés de l’équipe dirigeante.

Un climat politique tendu

La séance tumultueuse a été le théâtre de vives confrontations entre partisans et opposants de la majorité. Le vote a finalement eu lieu à huis clos, reflétant la gravité de la situation. Cet événement survient trois semaines après une autre séance agitée, où la CGT avait réclamé la démission de l’équipe dirigeante, accusée d’irrégularités de recrutement dans un rapport officiel.

Défections et accusations

Un élu de la majorité, déchu de sa délégation, a exprimé sa “désillusion”, soulignant les divisions internes. Youssef Zaoui a prédit d’autres défections, accusant certains élus de privilégier leurs intérêts personnels. Il a également évoqué son rôle dans la campagne municipale de 2014, dénonçant une forme de discrimination.

Clientélisme et favoritisme

L’équipe dirigeante fait face à de sérieuses accusations de clientélisme et de favoritisme, alimentées par un rapport confidentiel de la Chambre régionale des comptes publié en décembre [[2]]. Ces allégations pèsent lourdement sur la crédibilité de l’management municipale.

scandale autour du Premier adjoint

Avant le conseil, des militants de Poing commun ont appelé à la démission du Premier adjoint, Christian Bartholmé, suite à sa condamnation pour violences. Ils exigent également le remboursement par le Premier adjoint des frais de justice, arguant que les contribuables ne devraient pas supporter les “agissements mafieux” des élus.

Tableau récapitulatif des événements clés

| Événement | Description |

| :——————————————– | :————————————————————————————————————————————————————– |

| Exfiltration du maire | Stéphane de Paoli a été escorté par la police lors d’une séance houleuse. |

| Démission de la CGT | La CGT a exigé la démission de l’équipe dirigeante en raison d’irrégularités de recrutement. |

| Déchéance d’élus | Plusieurs élus de la majorité ont été déchus de leurs délégations, témoignant de divisions internes. |

| Accusations de clientélisme et de favoritisme | Un rapport de la Chambre régionale des comptes a révélé des pratiques questionnables. |

| Demande de démission du Premier adjoint | Des militants réclament le départ de Christian Bartholmé suite à sa condamnation et exigent le remboursement des frais de justice par la commune. |

FAQ sur la crise politique à Bobigny

Q : Pourquoi le maire de Bobigny a-t-il été exfiltré ?

R : En raison de la dégradation de la séance du conseil municipal et des vives tensions.

Q : Quelles sont les principales accusations contre l’équipe dirigeante ?

R : Clientélisme, favoritisme et irrégularités de recrutement.

Q : Qui demande la démission de Christian Bartholmé ?

R : Les militants de Poing commun.

Q : Quel rôle a joué la CGT dans cette crise ?

R : Elle a exigé la démission de l’équipe dirigeante.

Q : Que demande Poing commun concernant le premier adjoint ?

R : Sa démission et le remboursement des frais de justice par la commune.

You may also like

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.