Le collégien de 15 ans, qui avait été hospitalisé dans un état jugé critique mardi après-midi après avoir été tabassé à Bobigny (Seine-Saint-Denis), s’est finalement rapidement rétabli. Ce mercredi soir, « il a pu regagner le domicile familial », rapporte le maire (PC) de Bobigny, rassuré.
Abdel Sadi s’est rendu à son chevet dans le quartier Paul-Eluard, proche de l’hôtel de ville. Il a pu constater avec soulagement que l’adolescent, entouré de nombreux amis et des siens, avait pu reconstituer ses forces et faire mentir le sombre diagnostic qui avait été posé dans un premier temps. Il souffrirait cependant d’une fracture.
Selon plusieurs sources concordantes, plusieurs individus cagoulés lui seraient tombés dessus à quelques centaines de mètres du collège Angela-Davis, où il était scolarisé et d’où il sortait, avenue Salvador-Allende, vers 17h15 mardi. Une information que confirmait le parquet de Bobigny, ce mercredi. « La victime a été frappée par plusieurs individus. Deux personnes sont actuellement en garde à vue dans le cadre d’une enquête confiée à la sûreté », indiquait-il dans la matinée.
L’adolescent blessé a été transporté à l’hôpital Necker (Paris XVe), avec un tableau clinique préoccupant. Quand les sapeurs-pompiers sont arrivés sur place, ils ont découvert cet élève de 3e « couvert de contusions à la tête et un peu partout sur le corps ».
La ville a fait part de son « effroi »
Les raisons de ce passage à tabac seraient liées à des faits « internes au collège », mais le différend se serait réglé « à l’extérieur » a expliqué la famille au maire, sans en dire plus.
Le choc a été important au sein de la communauté éducative de ce collège de 600 élèves, qui a été informée de l’agression, mardi soir, par un mail du principal. Ce courriel évoquait « un événement grave » et faisait part de sa forte émotion. Il annonçait un accompagnement par les services académiques.
De fait, le rectorat de Créteil confirmait que « dès ce mercredi matin, un accompagnement a été mis en place », même si les faits se sont produits « hors du temps scolaire et hors du collège », tenait-il à souligner. Il a également dépêché sur place des équipes mobiles de sécurité. « Leur mission était d’assurer la sécurité des élèves mais aussi de proposer une écoute. » Et d’ajouter : « Nous apportons tout notre soutien à la famille ».
De son côté, la Ville de Bobigny, dont la victime est originaire, a fait part de son « effroi » devant un tel niveau de violence. « Nous suivons de près l’évolution de son état de santé », indiquait-elle à la mi-journée, avant que le maire ne donne des nouvelles rassurantes en début de soirée.
2025-02-05 11:00:00
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