2024-06-27 00:51:00
La Paz, capitale bolivienne : l’armée pulvérise des gaz lacrymogènes.
Quelle: AFP
Mercredi, des soldats ont occupé temporairement la place devant le palais du gouvernement bolivien. Des véhicules blindés ont enfoncé les portes du palais du gouvernement, comme le montre la télévision bolivienne.
Le président Luis Arce a appelé le peuple à se défendre contre un « coup d’État ». “Le peuple bolivien est appelé aujourd’hui à résister et à se mobiliser contre le coup d’État et pour la démocratie”, a déclaré mercredi Arce dans un message télévisé depuis le palais présidentiel. « Nous ne pouvons pas permettre que des tentatives de coup d’État coûtent à nouveau des vies à des Boliviens », a-t-il ajouté.
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Lors d’une conférence de presse, Arce a nommé un nouveau commandant militaire, comme le rapporte le correspondant de ZDF Christoph Röckerath. Les putschistes semblent donc reculer.
Le général parle d’« atteintes à la démocratie »
Les craintes d’un coup d’État militaire ont été renforcées par une déclaration du général Juan José Zuniga, aujourd’hui déchu, selon laquelle les trois hauts responsables militaires voulaient “exprimer leur consternation”.
“Assez de l’appauvrissement de notre patrie, assez de l’humiliation des militaires. Nous sommes venus exprimer notre mécontentement”, a déclaré Zuniga. Devant les représentants des médias, il a parlé d’« attaques contre la démocratie », sans plus de détails.
Le président appelle Zuniga à démobiliser ses troupes
Arce a demandé à Zuniga de démobiliser immédiatement les troupes. Il avait auparavant dénoncé une “mobilisation irrégulière” d’une partie des forces armées sur le service de messages courts X.
L’ancien président bolivien Evo Morales a également dénoncé l’intervention militaire sur la place Murillo, devant le palais, dans un message sur X, le qualifiant de « coup d’État planifié ». Bien qu’Arce et Morales appartiennent au même mouvement socialiste, ils se disputent en réalité.
Le vice-président bolivien David Choquehuanca a déclaré : « Nous dénonçons à la communauté internationale qu’il s’agit d’un coup d’État contre notre gouvernement démocratiquement élu en Bolivie. »
Inquiétudes et encouragements de la région
Les chefs d’État et de gouvernement de la région ont d’abord réagi en condamnant les actions des soldats. Le président hondurien Xiomara Castro a déclaré : « Les forces armées ont une fois de plus mené un coup d’État criminel ». Elle a appelé les membres de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac) à condamner le fascisme qui a envahi la démocratie en Bolivie.
Le Président du Paraguay, Santiago Pena, a appelé au respect de la démocratie et de l’État de droit. Son collègue chilien, Gabriel Boric, s’est montré inquiet. La violation de l’ordre constitutionnel ne devrait pas être tolérée.
Ceux: dpa, AFP, Reuters
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