2025-01-01 13:41:00
Ordre et connaissance
Les anciens Grecs étaient presque sûrs que nous habitions un cosmos et participions à un ordre mondial, même si les dieux et les hommes se battaient sans cesse et que nous, les humains, ne connaissions que les événements réels. Silhouettes sur le mur de la grotte voir.
C’était ce que c’était. Plus tard, sous un ciel monothéiste, tout dans le ciel était un, parfois de nature trinitaire, et il y avait encore de la place pour que les gens sur terre puissent discuter. Même s’il n’y a qu’une seule vérité, il peut y avoir de nombreuses opinions à son sujet, surtout si le Dieu unique insiste sur son inconnaissabilité et transmet ses commandements sans commentaire juridiquement suffisant. Vous vous en êtes bien entendu. Il est clair que tout ce qu’un seul Dieu a créé n’était pas bon, mais harmonie préétablie d’une manière ou d’une autre, il a réconcilié le bien avec tout le reste. C’était le meilleur des mondes possible, l’œuvre de Dieu, garantie par la main de Dieu.
Un peu plus tard, il y en a eu un autre main invisiblece n’était plus celui de Dieu, mais celui du marché, il s’agissait de l’équilibre des choses. Certains disaient qu’elle accomplissait bien plus que ce que l’homme ne pourrait jamais comprendre. La planification est une présomption de connaissancece qui ne fait que perturber l’ordre spontané. Néolibéraux et théoriciens des systèmes se sont rencontrés dans cette réinterprétation de l’interdiction de manger de l’arbre de la connaissance. Les systèmes complexes ne peuvent pas être compris en détail et leur développement ne peut être planifié, a-t-on déclaré. Le fait que le bien finisse toujours par gagner, si on le laisse faire, était aussi une forme de théorie évolutionniste. Ou celui-là Dialectique des Lumièresune critique de la raison avec l’espoir d’un développement sensé du monde.
Liberté
Quoi qu’il en soit, l’être humain rationnel, selon Herder, le premier Affranchis de la créationl’animal indéterminé, comme le disait Nietzsche, contribue pour sa part à l’imprévisibilité du cours du monde. L’espoir des Lumières était que les gens soient capables d’utiliser leur propre esprit. Alors tout irait bien. Mais quelqu’un de si libre est imprévisible. Le Behaviorisme En remontant en arrière, il a préféré croire à nouveau aux lois déterministes du comportement, et a trouvé sa fin, la revanche de Kant, dans la capacité des humains à donner des significations différentes aux stimuli et ainsi provoquer des crises de réplication irréversibles dans les sciences sociales. Les incitations économiques n’échappent pas à ce sort.
Confiance en Dieu ou planification
Il n’est pas étonnant que la confiance dans le progrès, en tant que chemin infaillible de l’esprit du monde, se soit perdue dans le dos de ses acteurs. On ne pouvait même pas compter sur le marché ; les crises répétées ont permis à sa main invisible de prendre le dessus ; Spectre du capital devenir. Le laissez-faire n’était pas la solution. D’une manière ou d’une autre, malgré tous les impondérables, il faut donner un coup de main soi-même, et les grandes tendances et les dépendances des chemins ne montrent-elles pas qu’un peu de planification est possible dans tout le chaos et toute la complexité ? Surtout avec de plus en plus de données ? Après tout, nous vivons dans une société de la connaissance. Suivez la science On a récemment dit qu’il y avait un nouveau courage dans l’intelligibilité du monde et dans les conseils politiques scientifiques, accompagnés de mises en garde contre une épistémisation du politique, une monothéisation renouvelée contre la nouvelle diversité des dieux de l’expertise basée sur les intérêts.
Se débrouiller
Tel est le monde de la santé publique aujourd’hui. Lorsqu’il existe une base biologique solide, les ECR offrent néanmoins un certain degré de sécurité. Mais plus c’est humain, plus les décisions humaines jouent un rôle, plus l’avenir devient ouvert, big data ou non. La décision éclairée peut aller dans différentes directions, ou changer de direction. Autonomisation L’imprévisibilité d’en bas ne fait qu’augmenter, malgré Coup de coude et d’autres tentatives pour récupérer l’affaire. Les choses ne paraissent pas mieux vues d’en haut. Dans la mesure où la société est considérée comme un système complexe, son évolution est par nature difficile à évaluer et le bien commun ne peut être construit à partir d’en bas. Flèche a dit. Comme si tout n’était pas assez compliqué comme ça.
Et pourtant, on ne peut pas laisser les choses aller. Il n’est en effet pas facile de mettre en contexte les crises financières, le PIB, l’espérance de vie, le changement climatique, les migrations, les dépenses de santé, les tendances en matière de santé et TikTok, mais les ombres dans la grotte valent quand même mieux que rien. Nous avançons pas à pas, parfois dans la mauvaise direction. En fait, comme toujours, depuis les anciens Grecs.
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