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Boom des débarquements depuis la Libye et la Tunisie : les chiffres de Frontex mettent l’UE au pied du mur

Boom des débarquements depuis la Libye et la Tunisie : les chiffres de Frontex mettent l’UE au pied du mur

2023-07-15 00:04:45

Dans tous les grands routes migratoires concernant l’Europe, les chiffres sont en baisse, sauf dans celui de Méditerranée centrale. C’est-à-dire l’itinéraire concernant leItalie. Pour certifier une situation très grave pour notre pays, les responsables de Frontex, l’agence européenne de contrôle des frontières. Les données, en particulier, montrent que le nombre de migrants débarqués le long de la route menant à l’Italie est passé à près de 65 600, le chiffre le plus élevé depuis 2017 et près de 140 % de plus qu’il y a un an. Celui de Frontex est donc un instantané impitoyable du paysage migratoire italien actuel.

Les chiffres de Frontex

Il Gardez-les à l’esprit a tiré la sonnette d’alarme par ses chiffres depuis un certain temps. Le gouvernement et les autorités italiennes sont bien conscients de ce qui se passe le long de nos côtes. Du 1er janvier à aujourd’hui 73 865 migrants ont débarqué, l’année dernière à la même période, les migrants arrivés étaient de 31 671. A ce rythme, on dépassera la centaine de milliers d’arrivées en 2022 et on battra aussi le “record” des débarquements en 2016. Ces derniers jours, on parle aussi de situation d’urgence dans les bureaux européens. En particulier, la commissaire aux affaires intérieures Ylva Johansson a souligné la gravité de la situation italienne devant le Parlement européen.

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Hans Leijtens, numéro un de Frontex, a été interviewé ces dernières heures dans le Corriere della Sera. Et là aussi, il a exprimé des considérations sur la situation en Méditerranée centrale. “L’Italie – a-t-il déclaré – est confrontée au plus grand flux migratoire d’Europe”. Une phrase qui ne laisse pas de place au doute : Rome détient à ce jour le sceptre comme le pays le plus exposé à l’une des vagues migratoires les plus difficiles affectant le Vieux Continent.

“C’è una tendenza alla diminuzione della maggior parte dei flussi – ha aggiunto Leijtens – mentre in Italia gli arrivi sono aumentati di oltre il 150% rispetto all’anno scorso. Dobbiamo guardare sia alla situazione attuale sia discutere se la collaborazione di Frontex può augmenter”. C’est un passage important de ses déclarations : en plus de souligner l’augmentation enregistrée en Italie, le numéro un de Frontex a souligné que seul le long de la route de la Méditerranée centrale y a-t-il une augmentation de ce genre des débarquements. La tendance, dans d’autres parties de l’Europe auparavant considérées comme plus délicates, s’inverse au contraire.

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Ce qui est le plus inquiétant, ce sont les Itinéraires tunisiens e Libyens. Des dizaines de barques et barques sont parties et continuent de partir d’ici chaque semaine. Les déclarations de Leijtens apparaissent importantes pour deux raisons : d’une part, comme mentionné, elles attestent la situation difficile vécue par l’Italie, tandis que d’autre part, ses phrases pourraient avoir une forte signification politique. En effet, face au énième cri d’alarme sur les débarquements dans notre pays, l’Europe pourrait être mise au pied du mur. Et donc traiter plus rapidement les débats sur l’immigration. Même si en ce sens, compte tenu de la dynamique européenne de ces dernières années, il semble assez difficile d’être optimiste.

La nouvelle tactique des trafiquants

L’autre élément mis en évidence par Leijtens concerne les trafiquants. Selon le patron de Frontex, c’est contre eux qu’il faut diriger l’action. “Attraper le petit poisson – a-t-il déclaré – ne sert à rien. Nous devons intensifier la collaboration entre les États membres, les agences de toute l’Europe, Europol, Interpol et essayer d’adopter une sorte d’approche globale pour lutter contre ces réseaux liquides”.

Non seulement cela, mais Leijtens a également certifié les changements de stratégies des trafiquants pour échapper aux contrôles. “Nous assistons à deux types d’action différents – a-t-il précisé dans l’interview – L’un est basé sur l’utilisation de vieux bateaux de pêche, souvent en provenance d’Egypte : ils naviguent à vide vers la Libye puis sont remplis à pleine capacité pour augmenter le profit”.

C’est la dynamique déjà observée il y a plusieurs mois en ce qui concerne la route de l’est de la Libye, c’est-à-dire celle impliquant les territoires contrôlés par Khalifa Haftar et d’où les départs ont augmenté de 600 % par rapport à 2022. “Faire arriver des bateaux de Tunisie – dit-il plutôt en référence à la route tunisienne, la plus fréquentée – avec environ 30 personnes. Les trafiquants en envoient 30 ou 40 à la fois à Lampedusa pour détourner les garde-côtes. Dans les deux cas c’est un défi énorme chercher et sauver”.



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