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Boom des visites « privées » dans les hôpitaux publics : plus d’une sur dix est payée par le citoyen

by Nouvelles
Boom des visites « privées » dans les hôpitaux publics : plus d’une sur dix est payée par le citoyen

2024-02-27 21:34:33

Au moins une visite à l’hôpital sur dix est payée par les Italiens, mais ce chiffre atteint plus de trois sur dix si l’on considère uniquement les visites gynécologiques et près de 20% dans le cas des visites chez le cardiologue. Cependant, parmi les examens, l’électrocardiogramme est celui que les Italiens paient le plus dans le système de santé, mais en termes d’incidence, il dépasse toutes les échographies gynécologiques : plus d’un sur trois (36%) est payé par les patientes. Voici les chiffres les plus marquants de la profession libérale intra-muros ou « intramoenia » et c’est à ce moment-là que le système de santé public « joue au privé » au sein de ses espaces.

Intramoenia pour éviter les listes d’attente

Après le Covid, également grâce aux listes d’attente qui se sont considérablement allongées, les Italiens – du moins ceux qui peuvent se le permettre – recommencent à dépenser de leur poche pour se faire soigner dans les hôpitaux publics, choisissant de payer les services indépendants effectués par des médecins de le Service de Santé national avec des volumes supérieurs à ceux enregistrés avant la pandémie. Un phénomène absolument légal et ouvert, même si les abus et les anomalies ne manquent pas, comme le montre la lecture du dernier rapport Agenas sur « Alpi » (Activité professionnelle indépendante intra-muros) qui fait état de plusieurs autorités sanitaires locales dans toute l’Italie – avec des pics maximum en Campanie – où l’activité intramoénique dépasse largement l’activité institutionnelle, c’est-à-dire l’activité ordinaire qui doit garantir gratuitement le SSN aux citoyens. Une violation sur laquelle la dernière manœuvre prévoit des contrôles plus stricts et qui doit déclencher – comme le prévoient les règles – le blocage de l’activité intramoenia si celle-ci dépasse l’activité institutionnelle.

Le boom des demandes après le ralentissement pendant le Covid

Ce qui convainc les Italiens de revenir frapper à la porte d’Intramoenia, c’est la garantie d’avoir un traitement garanti dans un délai court : plus de la moitié (56%) ont un délai d’attente inférieur à 10 jours, tandis que 30% des réservations sont fixées entre 11 et 30/60 jours (selon qu’il s’agit d’une visite spécialisée ou d’une prestation instrumentale). Enfin, seulement 14 % des réservations doivent attendre au-delà de 30/60 jours. Ces derniers délais constituent le seuil d’attente minimum pour ceux qui reçoivent les services du NHS sans avoir à mettre la main sur leur portefeuille. Comme indiqué, Agenas dans son rapport souligne comment « après une forte réduction des volumes » de tous les services en 2020 « en raison de l’urgence Covid, une nette reprise des services se dessine ; Plus précisément, en 2019, les services fournis dans les Alpes étaient de 4.765.345 et ceux en milieu institutionnel étaient de 58.992.277, tandis qu’en 2022, ceux fournis dans les Alpes étaient de 4.932.720 et ceux fournis en milieu institutionnel étaient de 59.793.294″. Dans la pratique, nous sommes non seulement revenus aux niveaux d’avant Covid de 2019, mais il y a également eu une croissance des soins intramoenia.

Le classement des visites les plus populaires

En particulier, chez les spécialistes ambulatoires, la part du lion des services achetés par les citoyens est constituée de visites spécialisées avec plus de 3,7 millions de services (78 %). Au niveau absolu, l’examen cardiologique (588 343) est celui pratiqué le plus en intraménie, suivi de l’examen gynécologique (476 643), de l’examen orthopédique (466 466), de l’électrocardiogramme (357 526) et de l’examen ophtalmologique (354 319). Cependant, en termes d’incidence, comme mentionné, le plus populaire est l’examen gynécologique avec 32% des services de profession privée intra-muros sur le total de ces visites organisées par le NHS, suivi de l’examen cardiologique (17%) et l’examen orthopédique (12 %). Concernant les examens, les valeurs d’incidence sont comprises entre 1 % (scanner, mammographie unilatérale, Holter, échographie mammaire unilatérale, photographie du fond d’œil) et 36 % pour l’échographie gynécologique. Cependant, le recours à l’intramoenia pour les hospitalisations est plus limité : les citoyens choisissent ici de payer pour exercer la profession libérale, notamment pour les hospitalisations liées à l’accouchement.

En savoir plus

Les abus intramoenia sont également sous le feu des projecteurs

Le rapport Agenas est également utile pour mesurer d’éventuels abus, c’est-à-dire lorsque les autorités sanitaires locales réalisent davantage d’activités internes que d’activités institutionnelles (c’est-à-dire des services garantis gratuitement aux citoyens) et il ressort, par exemple, que dans 29 entreprises de santé, ce le plafond est dépassé pour l’échographie gynécologique, dans 12 autorités sanitaires locales pour l’examen gynécologique dans 5 autorités sanitaires locales pour l’examen de chirurgie vasculaire et pour l’échographie obstétricale. Enfin, sur le front de l’hospitalisation, Agenas révèle que «pour tous les DRG analysés, pour lesquels au moins un cas est détecté dans lequel le rapport en pourcentage entre les Alpes et celui institutionnel dépasse 100%, une structure de Campanie est toujours présente».

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