La compétition des longs-métrages du Festival Premiers Plans d’Angers a commencé avec un film espagnol stressant. Nous l’avons vu…
Un jeune couple se rend à l’aéroport de Madrid. Diego et Elena s’envolent pour une nouvelle vie aux États-Unis, leur visa de travail en poche. Arrivés à New York, ils déchantent vite. La police des frontières remet en cause leur union et doute de la sincérité de Diego, citoyen vénézuélien qui a a tenté à plusieurs reprises de s’installer aux États-Unis. Le couple est alors interrogé dans un bureau par deux agents très zélés qui les cuisinent sur leur vie intime.
Le spectateur passe 1h30 à se demander jusqu’où va aller l’interrogatoire. Les deux jeunes, privés de nourriture et d’eau, sont traités comme des criminels, humiliés… La tension est permanente dans ce huis clos ceint de la grisaille d’un bureau sans fenêtre. On comprend alors ce que cela veut dire d’être sud-américain et de vouloir vivre aux États-Unis, les brimades et les vexations qu’il faut avaler pour passer la frontière.
On sort secoué de ce film. Une spectatrice angevine qui a passé 30 minutes dans un aéroport américain à attendre le feu vert de la police des frontières est presque déçue : “Le film n’est pas assez tendu. Quand on le vit, c’est encore plus dur !”.
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“Border line” sort en France le 1er mai prochain.
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