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Böse und gefährlich : l’article de la Junge Welt

by Nouvelles

« Becoming Led Zeppelin » débute sobrement avec des souvenirs d’enfance et de jeunesse, évoquant les premières idoles musicales, Lonnie Donegan, Little Richard, James Brown et Gene Krupa. Chacun raconte comment il a découvert son instrument. Le film prend son envol lorsque le jeune guitariste de studio, Jimmy Page, las des bluettes pop qu’il arrange pour les hit-parades, dont « Goldfinger » de Shirley Bassey, rejoint les garagistes de The Yardbirds.Malheureusement, le groupe est déjà en voie de dissolution. Page, passionné par les concerts, cherche de nouveaux musiciens car des dates en Scandinavie sont prévues. Un ami l’emmène voir Band of Joy. Leur chanteur,Robert Plant,est un jeune homme séduisant et un « kreischender Irrer » (hurleur fou). Le batteur l’impressionne tout autant. John Bonham a le groove, la technique et l’athlétisme nécessaires. Lorsque John Paul Jones, son ancien camarade de studio, apprend son projet de relancer les Yardbirds, il se joint à l’aventure. ils se retrouvent dans une cave londonienne exiguë,mais après une version explosive de « Train Kept a Rollin’ » de Johnny Burnette,la décision est prise.Ils partent en tournée,mais cela n’a plus rien à voir avec les Yardbirds. Ils ressemblent à des poseurs de bombes aux cheveux longs et leur musique est tout aussi explosive. Face à l’intellectualisation, à la politisation et à la complexité croissantes de la pop à la fin des années 1960, ils ravivent le souvenir des débuts instinctifs du rock ’n’ roll. Le réalisateur Bernard MacMahon et la productrice Allison McGourty rendent bien compte de l’impact de Led Zeppelin sur le public de l’époque. Ils sont perçus comme mauvais, dangereux et imprévisibles.

Page,adepte de l’occultisme,officie avec un sourire narquois. Sa gestuelle théâtrale rappelle tantôt un chef d’orchestre,tantôt un magicien païen. Lorsqu’il tire des sons diaboliquement beaux de sa Fender Telecaster avec un archet de violon lors de la messe rituelle de « Dazed and Confused », il est clair qu’il n’ira pas au paradis. Avec ses cheveux blonds d’ange et son attitude scénique hypersexualisée, Robert Plant incarne le contraste – la promesse qu’on peut aussi s’amuser ici-bas. On le croit sans hésiter. Lors d’une visite à l’émission de radio du légendaire DJ Wolfman Jack, les fans peuvent appeler pour parler au groupe.Ce sont surtout des femmes qui veulent séduire Plant.

À l’automne 1968, deux semaines après la tournée scandinave, ils ont déjà rendez-vous aux Olympic Studios, ce qui laisse peu de temps pour de nouvelles compositions. L’ouverture donne le ton, « Good Times Bad Times » est un riff heavy avec un refrain accrocheur et des guitares lead étincelantes, « Dazed and Confused », « Communication Breakdown » et « How Many More Times » combinent brutalité et richesse compositionnelle, le reste du matériel se compose de standards de blues et de folk réarrangés et adaptés à leurs propres besoins exaltés.Grant et Page s’envolent pour les États-Unis avec l’album terminé en novembre, afin de sonder les labels locaux. Jerry Wexler, producteur chez Atlantic, les veut absolument et paie, sans avoir jamais entendu Led Zeppelin en live, une avance considérable de 110 000 dollars pour les droits de commercialisation mondiaux du premier album. Lors de la tournée qui suit avec Vanilla Fudge, Taj Mahal et Country Joe and The Fish, ils conquièrent les États-Unis pour la première fois.Ils sont engagés en première partie,mais se révèlent rapidement être l’attraction principale.Le public, déjà conquis par une diffusion massive à la radio, découvre un groupe qui surpasse largement ses concurrents. led Zeppelin est soudé, ambitieux et surtout, ne fait pas de chichis. Alors que d’autres se font prier,ils remplissent leur mission de divertissement de manière exemplaire. Ils montent sur scène à l’heure et épuisent le public avec un set composé de standards de blues mis en scène de manière énergique, de classiques des Yardbirds, de leurs rares compositions originales et de longues excursions instrumentales.

De retour en Angleterre, euphoriques après leur succès outre-mer, ils reçoivent une critique dévastatrice dans Rolling Stone. Le groupe se sent trahi par la critique musicale et s’en tient désormais agressivement à l’écart. De toute façon, ils n’en ont pas besoin aux États-Unis, car les radios FM indépendantes les diffusent en boucle et propulsent ainsi leur premier album dans les charts Billboard. Dès mai 1969,l’album est certifié disque d’or avec 500 000 exemplaires vendus. « Was kann danach noch kommen? » (Que peut-il arriver après ça ?) Robert Plant sourit malicieusement à la caméra, car tout le monde sait que l’histoire du groupe connaîtra encore d’autres succès.« Becoming Led Zeppelin » ne commet pas l’erreur d’autres documentaires musicaux qui se contentent de courts extraits sonores. MacMahon et McGourty diffusent peu de chansons, mais au moins en entier. ce qui manque, c’est toute distance critique. Les quatre musiciens, c’est-à-dire les trois survivants Page, Plant et Jones, et John Bonham, décédé en 1980, avec une interview des années 1970, sont les seuls à prendre la parole. Les témoins de l’époque, les amis et les proches sont tout autant laissés de côté que les critiques et les collègues. Led Zeppelin raconte sa version des faits, de manière sympathique, humoristique, mais aussi soucieuse de ne laisser aucune fausse note. C’est devenu une hagiographie lisse qui occulte complètement toute la folie des coulisses.Ceux qui s’intéressent aux aspects les plus sombres peuvent se référer à la biographie de Bob Spitz, qui vient de paraître. Le succès fulgurant les rend effectivement mauvais pendant un certain temps. Ils auraient notamment commis des actes répréhensibles. On les laisse faire, car le potentiel commercial de ce groupe est loin d’être épuisé. – Aujourd’hui, personne ne veut plus rien savoir.

« Becoming Led Zeppelin » : L’Ascension Explosive de Led Zeppelin

Le documentaire « Becoming Led Zeppelin » retrace les débuts et l’ascension fulgurante du groupe Led Zeppelin, de leurs influences musicales initiales jusqu’à leur succès mondial.

Origines et Formation

Le film débute en explorant les racines musicales des membres, révélant leurs idoles et leurs premiers instruments. Jimmy Page, lassé des arrangements pop, rejoint les Yardbirds, mais ce groupe est en voie de dissolution.Page, passionné par les concerts, cherche de nouveaux musiciens. Il découvre Robert Plant, un chanteur charismatique, et John Bonham, un batteur talentueux.john Paul Jones,un ancien camarade de studio,se joint également au projet. Après une jam session explosive dans une cave londonienne, le groupe est formé.

L’Explosion Musicale et l’Impact

Face à une pop de plus en plus complexe, Led Zeppelin propose un rock ‘n’ roll instinctif et explosif. Le réalisateur Bernard MacMahon et la productrice Allison McGourty rendent compte de l’impact du groupe. Ils sont perçus comme dangereux et imprévisibles. Sur scène, Jimmy Page impressionne par sa gestuelle théâtrale et Robert Plant par son attitude scénique hypersexualisée. Le groupe captive son public avec un mélange de blues, de compositions originales et de longues improvisations instrumentales.

Le Premier Album et le Succès Américain

Deux semaines après une tournée scandinave, le groupe enregistre son premier album aux Olympic Studios. L’album combine brutalité et richesse compositionnelle. Le groupe part pour les États-Unis, où il conquiert rapidement le public. Leur premier album est certifié disque d’or en mai 1969. Malgré une critique négative en Angleterre,Led Zeppelin est soutenu par les radios FM indépendantes américaines,qui propulsent l’album dans les charts Billboard.

Tableau Récapitulatif

| Éléments clés | Description |

| :——————————————————————————————————— | :——————————————————————————————————————————————————————————————————————————————————————- |

| Débuts | Influences musicales, formation du groupe avec jimmy Page, Robert Plant, John Bonham et John Paul Jones. |

| Musique | Style rock ‘n’ roll explosif, combinaisons de blues, de compositions originales et de longues excursions instrumentales. |

| Impact | Perçus comme dangereux et imprévisibles. |

| Premier album | Enregistrement rapide aux Olympic Studios, sortie et succès aux États-Unis.|

| Réception critique | Critique mitigée en Angleterre mais soutien des radios FM américaines. |

| approche du documentaire | Le documentaire donne la parole aux trois membres survivants (Page, Plant et Jones) et à l’aide des témoignages de John Bonham provenant d’une interview des années 1970. |

FAQ

Q : De quoi parle « Becoming Led Zeppelin » ?

R : Le film retrace l’histoire de Led Zeppelin, de leurs origines à leur succès.

Q : Qui sont les membres de Led Zeppelin ?

R : Jimmy Page, Robert Plant, John Paul Jones et John Bonham.

Q : Comment le groupe a-t-il été formé ?

R : Jimmy Page a cherché de nouveaux musiciens après la dissolution des yardbirds, rencontrant Robert Plant et John Bonham, puis John Paul Jones.

Q : Comment le public a-t-il réagi à led Zeppelin ?

R : Le groupe a connu un succès fulgurant, notamment aux États-Unis, grâce à son style musical explosif.

Q : Le documentaire est-il objectif ?

R : Non, il manque de distance critique et ne donne la parole qu’aux membres du groupe.

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