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Bourse, Piazza Affari en hausse de 13%. La pression des banques et de la défense

by Nouvelles

«2024 a été l’année des banques, des 7 magnifiques technologies américaines et des taux qui n’ont pas baissé comme tout le monde le prédisait». Avec son résumé typique et efficace, Giovanni Tamburi, l’un des entrepreneurs italiens les plus transparents et les plus rentables, à qui, à travers Tip, fait référence une galaxie de 30 entreprises dont 13 sont cotées (6 milliards en valeur), donne un aperçu de l’année qui c’est partir.

2024 laisse derrière elle une période caractérisée par un gouvernement stable qui, du point de vue économico-financier, a surtout parmi ses mérites celui d’avoir éteint l’épidémie de spread en 12 mois à 115 points, soit 32% de moins à la fin de 2023 (166 points), avec un PIB en croissance de 0,5% (données Istat), soit plus que l’Allemagne et une inflation maîtrisée (1,3%). L’année qui s’apprête à nous quitter a bénéficié d’un élan considérable de la part des banques qui ont animé la bourse : l’indice Ftse Mib a augmenté de 13%, soit moins qu’en 2023 (+ 28%) : mais seul l’indice des banques Ftse Italia a augmenté apprécié de 52,7 % (55,6 milliards) grâce à l’excellente forme des institutions, influencée non seulement par des taux d’emprunt élevés. L’industrie se porte mal, les services publics sont au point mort. Dans ces conditions, 2025 devrait voir des étincelles car le risque bancaire et les performances promettent de grandes choses et par conséquent faire monter le Ftse Mib au-dessus de 35 mille points, un objectif que l’année qui s’achève a dépassé à plusieurs reprises, même si sur Le 31 décembre, il s’arrêtera en dessous. Milan (+13%) bat certes les autres bourses européennes, à l’exception du Dax (Francfort) qui, malgré ses tendances, a progressé de 18,5%, porté en partie par le rachat de Commerz par Unicredit.

«Je regrette d’être allé à contre-courant», poursuit Tamburi, «en 2025, les banques augmenteront peu malgré le risque qui n’est pas acquis, donc elles resteront là ou légèrement au-dessus. Les industriels se redresseront parce qu’ils se portent bien et qu’ils ont été punis par le marché qui a racheté les institutions et les grandes capitalisations. »

Pour les amateurs de statistiques sur la Piazza Affari, Milan a une capitalisation de 811 milliards, les actions qui ont fait sensation étaient Mps (+ 122% égal à + 4,7 milliards), Bper (+ 101%), Bpm (+ 63 %), Unicredit (+56%, titre le plus négocié avec plus de 5 millions de contrats), Intesa Sanpaolo (+46%, premier en capitalisation de la zone euro). Parmi les sociétés financières, Unipol a dominé (+133% soit +4,9 milliards), bénéficiant de l’amélioration des résultats opérationnels et d’une stratégie d’expansion appréciée même si elle reste en dehors du troisième pôle bancaire ; Leonardo (+72%) dans le sillage du secteur Défense en Europe en raison des guerres qui accroissent les dépenses militaires ; Ferrari (+34%), unique dans le secteur automobile ; Poste (+ 32%), Prysmian (+ 49%), Saipem (+ 70%),

Campari est en tête du peloton des gros titres négatifs (-41 %) en raison d’une gouvernance confuse ; Nexi (-28%), bien qu’il soit au centre des intérêts de certains fonds, ST (-47%), Stellantis (-41%), Tim (-17%).

LES ADIEUX DE SARAS
Eni, avec ses -15%, réduit les pertes grâce à un dividende de 7,5%. Et Enel peut également se targuer d’un résultat positif grâce à un dividende de plus de 6 %. Pour 2025, les analystes et stratèges de portefeuille s’attendent toujours à de bonnes performances des investissements en actions, notamment en Europe, où les taux d’intérêt baissent. A Wall Street, bénie par des hausses du Nasdaq et du S&P 500 d’un peu moins de 30 %, des valorisations exagérément élevées et une éventuelle plus grande prudence dans les choix de baisse des taux de la Fed pèsent lourd.

«Ce sera une année compliquée – ajoute Tamburi – parce que WS est à son plus haut niveau depuis un certain temps, les taux baisseront peu, répétant l’ancienne règle: taux en baisse et bourse en hausse».

L’année qui passe restera dans les mémoires comme celle de l’évasion de Piazza Affari. En effet, en 2024, contre 21 introductions en bourse, 28 radiations ont été enregistrées, auxquelles s’ajouteront 9 offres publiques d’achat qui arriveront sur le marché en 2025. Saras, CNH Industrial et Tod’s ont quitté l’indice de Milan.

L’évasion de la Piazza Affari ? « Les prix des moyennes capitalisations sont bas car les grands investisseurs se concentrent sur les banques et les grandes capitalisations. L’antidote ? La rotation classique existe toujours donc on espère que 2025 sera l’année des mid caps”, conclut Tamburi.

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