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BPCO, 3,5 millions de malades en Italie. 480 mille années de vie saine perdues

by Nouvelles

2024-11-15 21:00:00

La bronchite chronique “coupe” le souffle à 3,5 millions de personnes en Italie et “vole” plus de 480 mille années de vie en bonne santé, plaçant notre pays au deuxième rang de l’Union européenne, après l’Allemagne, pour la pire qualité de vie causée par la BPCO. C’est ce que révèlent les données de la Coalition Respiratoire Internationale, une alliance contre les maladies respiratoires entre 54 pays européens, dont l’Italie est également devenue membre.

Une maladie invalidante

Parmi ceux qui en souffrent, la moitié est incapable d’effectuer les activités quotidiennes, comme monter un escalier ou même se déplacer d’une pièce à l’autre de la maison. Dans les cas les plus graves, les patients affirment qu’une toux persistante et un essoufflement constant rendent la vie difficile pendant au moins 24 jours par mois. Il n’existe aucun remède contre cette maladie, mais seulement des traitements pharmacologiques, bronchodilatateurs et anti-inflammatoires, qui permettent de la gérer. A ces thérapies efficaces désormais consolidées, s’ajoute désormais une nouvelle approche « naturelle » prometteuse, un mélange d’arginine et de vitamine C qui, agissant en synergie, réduit la dyspnée avec un impact positif important sur la qualité de vie des patients.

Ceci est soutenu par une étude multicentrique italienne, qui a impliqué l’unité de pneumologie de l’hôpital Luigi Sacco de Milan et l’hôpital civique de Codogno, dans la province de Lodi. Les résultats seront présentés à l’occasion du XXVe Congrès National de Pneumologie, qui s’ouvrira demain à Milan, et en vue de la XXIIe Journée Mondiale de la BPCO qui sera célébrée le 20 novembre, dédiée cette année à la connaissance de la fonction respiratoire.

« Dans notre pays, la bronchite chronique enregistre des chiffres importants, avec une prévalence de 5 à 10 % au-delà de 40 ans, qui atteint 20 % au-delà de 70 ans, avec 28 000 décès chaque année et des coûts directs et indirects d’environ 15 milliards d’euros. – il déclare Pierachille Santusprofesseur de maladies respiratoires à l’Université de Milan et directeur de pneumologie à l’hôpital Sacco de Milan et auteur principal de l’étude -. La maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) résulte d’une inflammation chronique du système respiratoire qui « rétrécit » les voies respiratoires, réduisant le passage de l’air vers les poumons et détruisant ainsi le tissu pulmonaire où s’effectue l’échange d’oxygène avec le sang. Il est important de l’intercepter dès les premiers symptômes, de ne pas le sous-estimer et de rappeler que le principal facteur de risque reste le tabagisme. »

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L’enquête

Une enquête menée par GfK Eurisko dans cinq pays européens (Italie, Allemagne, Royaume-Uni, Belgique et Espagne), auprès d’un échantillon de 4 250 personnes atteintes de BPCO âgées de 18 ans et plus, a montré que dans 79 % des cas, les patients ont des difficultés à réaliser n’importe quel type de d’activité sportive; 62 % ne parviennent pas à se consacrer à leur hobby comme ils le souhaiteraient ; le même pourcentage (62%) est incapable de s’occuper des enfants ou de jouer avec eux ; 56% limitent les déplacements, 53% limitent leur vie affective, 47% limitent les rencontres entre amis et 42% limitent les sorties au restaurant, au cinéma, au théâtre, au pub.

« C’est pourquoi il est essentiel de pouvoir trouver de nouvelles approches thérapeutiques capables d’améliorer la qualité de vie des patients, contraints de vivre avec une pathologie chronique caractérisée par des symptômes très impactants, tels que l’essoufflement, la fatigue, la toux sèche et la respiration. difficultés», souligne Santus. L’ÉTUDE La nouvelle étude a été menée sur 150 patients atteints de BPCO, répartis en deux groupes : en plus du traitement par inhalation standard, 77 sujets ont reçu le mélange d’arginine et de vitamine C et 74 seulement un placebo.

Le questionnaire

Au début de l’étude, tous les participants présentaient des caractéristiques similaires et un niveau de gravité de la maladie similaire, mais des différences significatives sont ensuite apparues entre les deux groupes en termes de qualité de vie et de bien-être perçu. Après 4 semaines de traitement, en effet, les chercheurs ont enregistré une amélioration significative de l’échelle CRQ, un questionnaire de mesure utilisé pour évaluer la qualité de vie des patients et qui prend en compte spécifiquement quatre aspects : la dyspnée, la fatigue, la fonction émotionnelle et capacité à effectuer les activités quotidiennes. Ces mêmes patients ont notamment bénéficié d’une réduction significative de la dyspnée. En outre, une amélioration significative a également été soulignée dans l’échelle LCADL (London Activity of Daily Living Scale), un autre outil qui évalue le niveau de dyspnée lors des activités quotidiennes, des soins personnels, des activités domestiques, de l’activité physique et des activités récréatives.

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Un mélange d’arginine et de vitamine C améliore la qualité de vie

« Les données indiquent clairement que le mélange d’arginine et de vitamine C, en plus d’une thérapie par inhalation standard dans une phase cliniquement stable, est capable d’induire une amélioration de la qualité de vie et de la dyspnée – souligne Santus -. L’arginine est un acide aminé jouant un rôle dans la production d’oxyde nitrique (NO), produit par l’endothélium comme modulateur du tonus vasculaire.

La production de niveaux adéquats de NO dans l’endothélium vasculaire est essentielle à la régulation du flux sanguin et à la vasodilatation, facteurs qui contribuent à l’amélioration des performances musculaires. La vitamine C liposomale, quant à elle, grâce à une nanotechnologie qui optimise son absorption sans effets secondaires, réduit le stress oxydatif et améliore l’état de santé général du système respiratoire. À la lumière de ces données – conclut l’expert – d’autres études futures sont nécessaires pour identifier les facteurs prédictifs de la réponse clinique au mélange d’arginine et de vitamine C, administré en complément de la thérapie par inhalation habituelle, chez les patients atteints de BPCO. “.

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