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Brennan : Victoire à la Volta, pas un hasard

by Nouvelles

Un effort combiné de Movistar et Ineos a suffi pour déstabiliser le peloton, éprouvé par le rythme et surtout, par un vent latéral qui a fini par créer un éventail décisif dans la portion finale de l’étape. Joie pour les sprinters restés en lice dans le groupe de tête réduit et bonheur pour Brennan,qui a affirmé que son jeune âge n’est pas incompatible avec le succès et que ses victoires ne sont pas dues au hasard,puisqu’il s’agit déjà de sa deuxième étape remportée dans cette édition de la Volta. Ayuso a également profité de cette journée pour récupérer le maillot de leader en empochant une seconde de bonification lors d’un sprint intermédiaire.

En raison de l’orographie et de la logistique, Paüls, point de départ de la journée, étant situé entre des routes étroites et des côtes parsemées d’oliviers, les autocars des cyclistes ont dû se rassembler au pied du village, à environ un demi-kilomètre. Pour passer le contrôle des signatures, ils devaient se diriger vers le haut, un échauffement en bonne et due forme. À l’aller,la plupart soufflaient,exprimant plus une plainte qu’autre chose,tandis qu’au retour,ils affichaient leurs sourires et se déchaînaient,au point que l’organisation leur demandait de ralentir,de peur qu’un accident ne se produise avant le départ. C’était la récréation des cyclistes, après le meeting d’équipe, tandis que les directeurs de course s’agitaient, préoccupés par un trou situé à 400 mètres de l’arrivée – la direction de course a accepté de raccourcir le sprint pour éviter cet endroit – et surtout, par le vent fort qui soufflait. L’un d’eux expliquait : « Ce sera comme ça toute la journée. C’est un autre type de cyclisme car il faudra faire très attention aux éventails. Nous ne pouvons pas laisser le travail accompli jusqu’à présent être anéanti par une rafale de vent. » Il incitait même les journalistes à monter dans la voiture de l’équipe plutôt que de rester à l’extérieur. Des fortes pluies du premier jour sur la Costa Brava aux vents violents sur les terres du Delta de l’Èbre, ces conditions ont été déterminantes.

Le peloton n’a pas souhaité s’engager d’emblée dans des poursuites acharnées, se montrant bienveillant envers ceux qui aspiraient à leur part de protagonisme et peut-être, si la chance et les jambes étaient au rendez-vous, à un triomphe issu d’une échappée, chose rare dans cette Volta. Armirail (AG2R) et Wenzel (Kern Pharma), en lice pour le maillot de la montagne – conservé par le premier –, se sont donc lancés, accompagnés de cinq autres coureurs. Leur avance n’a jamais été significative, à peine deux minutes, car les équipes de sprinters ne voulaient pas voir leurs espoirs de victoire s’envoler. Un effort soutenu pour les échappés qui n’ont pu le prolonger, puisque six d’entre eux ont été rattrapés à 50 kilomètres de l’arrivée, ne laissant que Paleni (FDJ) capable de maintenir le rythme. Une histoire connue et à la fin triste, avalé par le peloton à 25 kilomètres de l’arrivée. Tout un monde.

Gênés par le vent, la nervosité et l’agitation étaient omniprésentes au sein du peloton, toutes les équipes s’efforçant d’occuper les premières positions pour ne pas tomber dans le piège de l’éventail. Se retrouver à l’arrière,ou même aller chercher des bidons pour l’équipe,représentait un danger. Des préoccupations qui n’affectaient pas Ayuso, convaincu que cette Volta est la sienne, la quatrième course de la saison. Il l’a d’ailleurs démontré lors du dernier sprint intermédiaire, en se faufilant astucieusement entre les coureurs lancés par Bora pour Roglic, habile pour démarrer au bon moment et, grâce à des coups de pédale énergiques, placer son vélo en troisième position. Cela lui a valu une seconde de bonification, juste assez pour devancer le Slovène et revêtir à nouveau le maillot de leader avec deux étapes à disputer.Le vent n’a pas faibli, pas plus que Movistar, dont les attaques en tête du groupe ont fini par le scinder. Lenny Martínez et Mikel Landa,respectivement quatrième et cinquième au classement général,en ont fait les frais,distancés à 20 kilomètres de l’arrivée,une frayeur dont ils ont réussi à se remettre,malgré les efforts d’Enric Mas,troisième de la Volta,attentif et conscient de la situation,pour creuser l’écart. la cassure était faite et le sprint serait disputé par un groupe réduit. L’équipe Ineos a pris la responsabilité d’imprimer le rythme,comptant sur la vitesse de pointe de Laurance.Mais la concurrence était rude, avec des coureurs comme Del Grosso, Van den Berg, Strong et Bittner. Sans oublier brennan, qui a démarré de l’extérieur, les dents serrées, le vélo oscillant de gauche à droite, des coups de pédale explosifs, un sprint incroyable qui lui a permis de se redresser et de lever le poing. Un triomphe qui prouve que Brennan a bien peu d’un enfant et tout d’un futur grand champion.

Réduction de la sixième étape en raison du vent fort

La direction de la Volta a confirmé ce vendredi que, suivant les recommandations du Service Catalan de Transit et des autorités compétentes, la sixième étape (ce samedi) entre Berga et Queralt sera raccourcie en raison de l’activation du plan spécial d’urgence VENTCAT pour risque de vent en Catalogne, qui est passé en phase d’alerte.

Ainsi, la sixième étape sera réduite en kilomètres et ne pourra pas gravir le coll del Pradell, situé à plus de 1 700 mètres d’altitude, où l’impact du vent pourrait être plus important. l’étape aura une distance de 118,6 km et maintiendra les ascensions du Coll de Batallola (3e catégorie),de la Collada de San Isidro (1re catégorie) et l’ascension finale vers Queralt (1re catégorie),supprimant le passage par le Pradell.

Le vent et les Échappées dans la Volta : Analyse d’une Étape Déterminante

Le texte décrit une étape de la Volta, marquée par l’influence du vent et des stratégies de course des équipes cyclistes.

Le Contexte de l’Étape

L’étape a été caractérisée par un vent latéral qui a fortement impacté le déroulement de la course. Cela a conduit à la formation d’« éventails » dans le peloton, une disposition des coureurs en diagonale sur la route pour se protéger du vent [[2]]. Cette stratégie a divisé le peloton et a créé des enjeux stratégiques importants.

Les Conséquences du Vent et des Éventails

Le vent fort a permis à des équipes comme Movistar et Ineos de déstabiliser le peloton. les équipes cherchaient à se positionner en tête de peloton pour éviter d’être piégées par le vent et les éventails. Les coureurs qui se retrouvaient à l’arrière étaient en danger. Cela a conduit à la formation d’un groupe de tête réduit pour le sprint final.

Les Échappées

plusieurs coureurs ont tenté de prendre l’échappée, mais leurs efforts ont été contrés par les équipes de sprinteurs. Armirail et Wenzel se sont échappés avec cinq autres coureurs, mais leur avance a été limitée et ils ont finalement été rattrapés par le peloton.

Le Sprint Final

Le sprint final a vu la victoire de Brennan. Ayuso a également profité de la journée pour récupérer le maillot de leader grâce à une bonification lors d’un sprint intermédiaire.

Réduction de la sixième Étape

En raison des vents forts, la sixième étape a été raccourcie.

Foire Aux Questions (FAQ)

Qu’est-ce qu’un éventail en cyclisme ?

C’est une formation en diagonale sur la route pour se protéger du vent.

Pourquoi le vent est-il critically important en cyclisme ?

Le vent peut diviser le peloton et affecter les stratégies de course.

* comment les équipes utilisent-elles le vent ?

Elles peuvent attaquer et scinder le peloton en profitant du vent.

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