Bretagne et Bourgogne parmi les régions les plus touchées

Dans quelques jours les hypermarchés et les supermarchés Casino ne seront plus qu’un lointain souvenir. Les derniers magasins qui n’ont pas trouvé de repreneurs vont définitivement baisser le rideau. Une première vague fermera le 30 septembre et la seconde le 5 octobre. Voici la liste exacte des magasins concernés que Capital s’est procurée.

Une page se tourne. Début octobre, au plus tard, il n’existera plus aucun hypermarché ou supermarché Casino. Sur les 23 derniers points de vente que Casino essaie de vendre coûte que coûte depuis des mois, seulement trois ont finalement trouvé un repreneur. Il s’agit des magasins situés à Échirolles (Isère), au Passage d’Agen (Lot-et-Garonne), qui sera visiblement repris par Lidl, et à Vénissy (Rhône).

Plus les 19 autres ne subiront pas le même sort et baisseront définitivement le rideaufaute d’un «sauveur». Capital s’est procuré la liste exacte des magasins qui vont fermer le lundi 30 septembre : Aurillac (Cantal), Bourges (Cher), Brest (Finistère), Brives-Malemort (Corrèze), Dijon Chenôve (Côte-d’Or), Lannion (Côtes-d’Armor), Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), Montpellier Odysseum (Hérault), Niort (Deux-Sèvres), Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), Saint-Michel-sur-Orge (Essonne), Torcy (Seine-et-Marne) et Valence 2 (Drôme). Quelques jours plus tard, le 5 octobre, ça sera au tour des points de vente de Malestroit (Morbihan), Marseille Saint Gabriel (Bouches-du-Rhône), Moissac (Tarn-et-Garonne), Saint-Jean-de-Losne (Côte-d’Or), Toulouse-Basso-Cambo (Haute-Garonne) et Valentigney (Doubs), de fermer boutique.

3 000 postes supprimés

À ces magasins, s’ajoutent quatre entrepôts, qui n’ont pas trouvé d’acquéreur : Besançon (Doubs), Gaël (Finistère), La Farlède (Var) et Limoges (Haute-Vienne). Ceux-ci fermeront d’ici à la fin de l’année 2024. Avec quatre fermetures de magasins et une fermeture d’entrepôt chacune, les régions Bourgogne Franche-Comté et Bretagne sont donc parmi les plus touchées. Elles sont suivies de l’Occitanie, avec trois fermetures de magasins, mais pas d’entrepôt.

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Avec ces fermetures de magasins, le nombre de postes concernés par le PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) devrait donc s’élever à 3 000. Dans le détail, il s’agit de 750 emplois pour les quatre entrepôts non repris et d’environ 1 000 pour les magasins dont la fermeture est désormais actée. Un nombre qui vient s’ajouter aux 1 300 suppressions déjà annoncées au sein des fonctions sièges du groupe. «On parle de suppressions de postes mais pas de salariés. Nous avons prévu un plan de reclassement avec 1 000 emplois disponibles et un plan de départs volontaires qui court jusqu’à la fin du mois de septembre. Une centaine de dossiers ont déjà été validés et le processus continue», nous confiait en septembre la direction de la communication de Casino.

Ces fermetures de magasins et les licenciements qui en découlent s’inscrivent dans le cadre de la restructuration financière du groupe Casino, repris en mars 2024 par le consortium composé des hommes d’affaires Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière. Au total, Casino s’est délesté de plus de 300 magasins hyper et supermarchés, dont la quasi-totalité a été cédée à ses concurrents Intermarché, Auchan et Carrefour.

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2024-09-28 09:00:00
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