Paris. La Première Dame de France visite l’Allemagne avec son mari. Elle a sa propre volonté, mais son âge reste un problème.
« Une femme merveilleuse, très, très sympathique » : c’est ainsi que Lavinia Valbonesi, la Première dame de l’Équateur, décrit son homologue française Brigitte Macron après une visite officielle à l’Élysée à Paris la semaine dernière. «Nous avons beaucoup de points communs», s’enthousiasme l’entrepreneuse équatorienne sur son compte Instagram aux plus de 800 000 followers.
Capital Inside de Jörg Quoos, rédacteur en chef de la rédaction centrale de FUNKE
Dans les coulisses de la politique – opiniâtres, exclusives, pertinentes.
En m’inscrivant à la newsletter, j’accepte l’accord publicitaire.
Même si les deux « Premières Dames » sont séparées par près d’un demi-siècle – Valbonesi est née en 1998, Brigitte Macron en 1953, cette dernière sait aussi parfaitement s’entendre médias pour attirer l’attention et soutenir son mari en termes de popularité. La cote de popularité d’Emmanuel Macron a considérablement chuté après sept ans de pouvoir et de nombreuses crises politiques. Rien de comparable avec l’enthousiasme qui a accompagné son élection en 2017.
A lire aussi :Emmanuel et Brigitte Macron – Un couple insolite
Par exemple, Brigitte Macron, suivie par la presse tabloïd du monde entier, attache une grande importance à un style vestimentaire conscient et influencé par… Chic et décontracté aux grandes marques françaises comme Louis Vuitton. Tout comme son mari, elle souligne également dans le magazine « S par Sophie Davant » qu’elle fait « 30 minutes de sport par jour ».
Brigitte Macron serait une grande fan d'”Emily in Paris”.
Au fil des années, les Français se sont adaptés à la Première dame habitués – et aussi à « ce couple pas tout à fait normal », comme l’a dit un jour Emmanuel Macron lui-même. Les deux couples mariés sont séparés par un impressionnant 24 ans. Mais les Français ont déjà vécu beaucoup de choses à l’Elysée. Et le couple présidentiel actuel présente à cet égard un tableau plus apaisé que ses prédécesseurs, François Hollande ou Nicolas Sarkozy, et leurs épouses.
Parce qu’ils craignent que cette image durement gagnée ne soit écornée, la famille et surtout les filles de Brigitte Macron s’inquiètent de cette annonce. Mini-série sur la vie de l’homme de 71 ans. Elle devrait s’appeler « Brigitte, une femme libre ». Ce qui se cache exactement derrière cela n’est toujours pas clair. Si Brigitte Macron peut se réchauffer devant une série télévisée, c’est bien « Emily in Paris ». La Première Dame semble être une fan de la série Netflix ; selon le journal anglais Daily Mail, elle fera même une apparition dans la saison à venir.
Macron s’engage pour les hôpitaux, les handicapés et l’éducation
Brigitte Macron est très présente aux côtés de son mari, mais poursuit également ses propres projets. Dans la lignée de Bernadette Chirac, épouse de l’ancien président français Jacques Chirac (entre 1995 et 2007), l’actuelle Première dame est présidente de la Fondation française depuis 2019. Hôpitaux. Avec l’entraîneur de l’équipe de France de football Didier Deschamps, elle collecte de l’argent pour les patients et le personnel soignant dans le cadre de l’Opération Pièces Jaunes.
Alors que son mari est – comme souvent – occupé à faire face à une nouvelle urgence politique en Nouvelle-Calédonie, elle assiste seule à des cérémonies importantes : comme les récentes obsèques de Jean-Claude Gaudin, l’ancien maire de Marseille, ou la cérémonie littéraire le présentateur Bernard Pivot. L’ex-prof est très engagé envers elle Bénévolat et pour les questions qui lui tiennent à cœur – comme les personnes handicapées et l’éducation.
Elle n’interfère pas avec la ligne politique de son mari. Néanmoins, certaines de ses apparitions dans les médias ont suscité des débats – par exemple lorsqu’elle a préconisé l’introduction de uniformes scolaires annoncé. Elle a déclaré un jour à la radio française RTL qu’elle n’avait « ni la compétence ni la préférence pour la politique ». « Je lui donne mon avis », a déclaré Brigitte Macron, mais « le manipuler ? Jamais!”