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BRITTI, critique de l’album “Bonjour, je suis Britti” (2024)

BRITTI, critique de l’album “Bonjour, je suis Britti” (2024)

2024-02-06 19:20:35

À partir de Britannique C’est l’histoire de beaucoup. Notamment en Louisiane, dans le sud des Etats-Unis. Avec de la musique qui joue à la maison à toute heure, une fille née en chantant, sa participation à la chorale de l’église… Oui, ce sont des clichés. Mais ce sont aussi des réalités. Certains vous mènent dans la bonne direction et beaucoup d’autres sont laissés de côté. Et Britti, comme l’indique le titre de ses débuts, se présente avec tout. Directement et sans détour.

Une séparation sentimentale, douloureuse et profonde, a provoqué cet ouragan : la créativité par à-coups et l’envie de composer et de chanter avec plus de force que jamais. Et dans cette enclave, la figure toujours attentive de Dan Auerbach. Alors, qu’est ce qui pourrait aller mal? Certainement, rien. Dans ce contexte, on imagine un album ancré dans la pureté et la crudité des racines et, même s’il y a un peu de cela, la qualité et le son de l’album vont dans l’autre sens. C’est avant tout un album délicat et élégant. Les percussions lévitent (Nick Movshon joue pour Amy Winehouse), un piano joue qui est et n’est pas là (Mike Rojas qui a mis son talent au service de Yola), la présence d’un peu de vent, déjà Britannique qui a une voix de velours mais avec des nuances modernes. Un album tourne autour de son registre vocal qui a sa plus grande qualité dans sa simplicité (avec d’innombrables détails).

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Malgré cette reprise saisissante, lorsque « Still gone » est joué, le temps s’arrête. C’est de la pop ? Oui, c’est de la néo-soul ? Aussi. Permet-il une comparaison avec d’autres enseignants et camarades de classe ? Oui et non. Avec les musiciens que nous avons déjà cités et d’autres, comme l’excellent Jay Bellerose (Robert Plant & Alison Krauss, Sharon Van Etten) ou le guitariste Tom Bukovac qui accompagnait Sheryl Crow, Britannique vient de boucler un album serein avec beaucoup de brio (il rappelle le délicieux et intemporel « Poussiéreux à Memphis » de Dusty Springfield), avec des chansons comme “Toujours parti”, “Continuez à courir” (un des singles précédents), « Garçon idiot » (peut-être mon préféré, avec ce discours au milieu de la chanson), celui qui pouvait être diffusé à toute heure sur FM, “Atteindre” et, dans la section finale, le refrain le plus reconnaissable de l’album, celui de “Sauve-moi”. Par conséquent, avec les chansons déjà résolues, écoutons les paroles d’Auerbach : “Il a grandi dans l’environnement le plus musical au monde. C’est dans son ADN. Il en sait plus sur la musique qu’il ne le pense.”



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