Bruxelles retarde l’approbation des carburants électroniques

Bruxelles retarde l’approbation des carburants électroniques

2023-09-01 19:56:52

Eun nouveau chapitre dans la saga sur l’interdiction initialement convenue, puis assouplie, des moteurs à combustion pour 2035 : la Commission européenne souhaitait présenter d’ici l’été des propositions sur la manière dont les moteurs à combustion pourraient avoir un avenir en Europe après 2035. Le ministre des Transports Volker Wissing (FDP) attend toujours la mise en œuvre. Comme la Commission l’a entendu, il est peu probable que les nouvelles règles proposées pour les carburants synthétiques (e-carburants) soient adoptées cette année. Une proposition législative ne devrait pas être disponible avant novembre.

Au printemps, Wissing a adopté le CO2-Les limites pour les voitures neuves ont été bloquées pendant des semaines pour empêcher la fin prévue des moteurs à combustion en 2035. Finalement, la Commission a cédé et a promis d’autoriser l’immatriculation des voitures équipées d’un moteur à combustion interne par d’autres moyens, à condition qu’il soit prouvé qu’elles fonctionnent avec des carburants neutres pour le climat. Dans un premier temps, un nouveau type de véhicule devrait être créé par un acte juridique – selon la déclaration protocolaire que la Commission a faite en mars lorsque le CO2-des valeurs limites, “immédiatement après l’adoption du règlement”. Cela a été traduit à Bruxelles et à Berlin par « avant les vacances d’été ».

C’est pourquoi le ministère fédéral des Transports est désormais impatient. “Nous espérons que la Commission tiendra sa promesse et présentera en temps opportun une proposition visant à introduire des règles d’homologation pour les véhicules utilisant uniquement des carburants électroniques”, a déclaré le ministère, ajoutant : “Nous espérons que cela sera fait avant le prochain réunion du comité technique responsable à Bruxelles début octobre.

Différend entre Timmermanns et Breton

Mais même cela, la Commission ne le promet plus. “La Commission prévoit de consulter les Etats membres dans les semaines à venir en vue d’un vote en commission plus tard cette année”, a déclaré une porte-parole. Une fois approuvée par la commission, la loi devra encore être soumise au Conseil des ministres et au Parlement européen pour examen. Cela durera jusqu’en 2024.

Wissing veut désormais accélérer les choses. Lundi, il a été invité à la première “E-Fuels Conference” en marge du Salon international de l’automobile de Munich. Des représentants de haut rang du monde politique, économique et scientifique discuteront des stratégies permettant de faire croître le marché. Le ministre tchèque des Transports Martin Kupka, opposant à la sortie du moteur à combustion, sera également présent.

La raison du retard est un différend entre le vice-président Frans Timmermans, auparavant responsable du Green Deal, et le commissaire Thierry Breton, responsable de l’homologation de type. Même avant les vacances d’été, leurs états-majors s’étaient mutuellement tenus pour responsables du fait que la Commission n’avait pas tenu sa promesse. Timmermans, un ardent défenseur de l’élimination progressive des moteurs à combustion, avait réclamé des exigences strictes.

Hoekstra veut reprendre le directeur du bureau de Timmermanns

Plus précisément, il s’agit de la manière dont sont définis les « carburants électroniques à faible émission de carbone ». Breton veut se concentrer sur la réduction du CO2– Production de contenu de 70 pour cent. Cela correspond à la définition de la directive européenne sur les énergies renouvelables. Mais la maison Timmermans a insisté à 100 pour cent. En outre, il demande des directives plus strictes pour éviter les abus ; en d’autres termes, que les nouvelles voitures fonctionnent avec des carburants classiques, ainsi que des contrôles plus fréquents et le renforcement du programme « CO exclusif » prévu2-des tests d’usage neutres”, selon un communiqué de la direction générale du climat mi-juillet.

Mais avec la récente démission de Timmermans, la situation de départ a changé. Aux Pays-Bas, Timmermans est le candidat tête de liste des sociaux-démocrates et des Verts. Il sera remplacé par un duo composé du vice-président Maroš Šefčovič, considéré comme un pragmatique, et du chrétien-démocrate néerlandais Wopke Hoekstra au poste de commissaire au climat. Tous deux ont été chargés par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, de rendre la politique climatique plus conviviale pour les citoyens. Le fait que Hoekstra souhaite apparemment reprendre le directeur du bureau de Timmermans, le social-démocrate néerlandais Diederik Samsom, ne devrait rien changer à cela. Il est considéré comme le moteur de la politique climatique ambitieuse de Timmermans.

Indépendamment de la création de ce nouveau type de véhicule, la Commission n’a pas encore présenté de proposition sur la manière dont ces véhicules peuvent contribuer à atteindre l’objectif de CO2.2-Peut se permettre des valeurs limites pour les voitures neuves. Ce n’est qu’à cette condition qu’ils pourront être approuvés après 2035. Le ministère des Transports insiste sur le fait que Bruxelles, au moins ici, tient sa promesse de présenter une telle proposition plus tard cette année. La porte-parole de l’autorité s’est contentée de confirmer que la Commission travaillait sur une telle proposition, sans donner de calendrier précis.



#Bruxelles #retarde #lapprobation #des #carburants #électroniques
1693593615

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.