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MILAN 4. Tomori était là, un alibi de moins. Et dès la 31′, déjà mené à deux points, Celik n’était plus là : un stimulus ? Par charité. Le bois Loftus-Cheek est un cadre, pas une peinture. Un diable pauvre en force et en orteils, à la merci des événements, plus gris qu’il y a une semaine, vivant pour le devoir, avec Pioli esclave et non maître de la nuit, des mouvements (Musah immédiatement), d’un vestiaire qui, l’Europe ou pas d’Europe, derby ou pas de derby (lundi) il a abandonné ; sinon, il y a même renoncé. La tombola des attaquants n’a pas fait monter le niveau (au contraire), le but du bracket appartient à Gabbia, un ailier, et à un épisode. Il était une fois la gauche au pouvoir : Theo Hernandez, petits feux ; Leao, des pétards rares. Au revoir Scudetto, bonjour Ligue des Champions (sur le terrain), pas de Coupe d’Italie et pas de Ligue Europa : le grand visage d’Ibra, noir orageux, résume mieux la saison que n’importe quel envoyé à Milanello.