Genève devrait enregistrer une forte hausse de ses recettes fiscales issues du commerce des matières premières pour 2024. La directrice des finances du canton, Nathalie Fontanet, souligne que « le commerce international représente plus de la moitié de toutes les recettes de l’impôt sur les sociétés à Genève ».
Genève profite de gains liés au conflit
Table of Contents
- Genève profite de gains liés au conflit
- Une réglementation bancaire stricte menace la place de négoce de Genève
- Que se passe-t-il si Genève devient trop chère ?
- Genève : Quel Avenir pour le Négoce si les Coûts Augmentent ?
- Genève : Le Commerce des Matières premières, un Pari sur l’Avenir
- Genève : Quel Avenir pour le Négoce si les Coûts Augmentent ?
Des entreprises telles que Vitol, Trafigura ou Gunvor contrôlent depuis Genève environ un tiers du commerce international de pétrole. Ces sociétés ont réalisé des profits considérables ces dernières années, générant d’importantes recettes fiscales.
Cette situation suscite des réactions mitigées. Un représentant d’une organisation non gouvernementale,Public Eye,déclare : « Tous ces profits sont liés à des gains de guerre. Genève en profite massivement. » il ajoute que cela est possible car la Suisse, et en particulier Genève, reste une plaque tournante majeure pour les matières premières russes.Voici une traduction et adaptation de l’article, anonymisée et optimisée pour un public francophone :
La Suisse applique les sanctions de l’UE contre la Russie, mais une faille subsiste. Contrairement à l’UE, les négociants en matières premières en Suisse ne sont pas tenus de s’assurer que leurs filiales respectent les sanctions européennes.
Cette approche est perçue comme un opportunisme politique. La suisse ne contrôle pas suffisamment si les négociants contribuent à des violations des droits humains et à la corruption. « La suisse continue de laisser beaucoup de choses aux entreprises, au lieu d’exiger des contrôles clairs, comme le font d’autres pays. »
2″>Une réglementation bancaire stricte menace la place de négoce de Genève
Davantage de contrôles seraient difficilement réalisables. « Plus de contrôles signifieraient qu’un fonctionnaire suisse devrait être présent sur chaque navire. » Le commerce international des matières premières doit respecter les réglementations du monde entier.
Les maisons de commerce sont structurées pour exploiter au mieux les différences réglementaires internationales. Les banques suisses sont essentielles à Genève. Pour envoyer un pétrolier autour du monde,des crédits à court terme de plusieurs dizaines de millions de francs suisses sont nécessaires. C’est une spécialité des banques suisses.
La représentante des négociants craint davantage des exigences strictes pour les banques suisses que pour les maisons de commerce elles-mêmes. « Si la liquidité des banques est trop limitée par la réglementation, elles ne pourront plus financer le commerce des matières premières. »
Certaines entreprises ont déjà quitté Genève,notamment les petites maisons de commerce qui souhaitaient commercer avec la Russie sans les sanctions de l’UE. « Pour l’instant, nous n’avons pas d’informations sur des départs importants de genève », déclare la directrice des finances de Genève.
Genève et la Suisse devraient donc continuer à profiter du commerce international des matières premières.
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1741870346Article Anonymisé et Optimisé pour le Web Francophone
Genève, Place Forte du Négoce de Matières Premières, Face aux Défis de la Réglementation
La Suisse, bien qu’alignée sur les sanctions européennes contre la Russie, maintient une particularité : les sociétés de négoce de matières premières ne sont pas légalement tenues de garantir que leurs filiales respectent ces mêmes sanctions.
Cette situation est perçue par certains comme un avantage concurrentiel, mais elle soulève des questions quant à la responsabilité des entreprises suisses dans le respect des droits humains et la lutte contre la corruption.
Genève,Toujours une Place Attractive ?
Si certaines entreprises,notamment les plus petites,ont déjà quitté Genève pour commercer avec la Russie sans être soumises aux sanctions européennes,les autorités genevoises affirment ne pas constater de départs massifs.
Pour l’instant, Genève et la Suisse continuent de bénéficier du commerce international des matières premières. L’avenir dépendra de la capacité de la place financière suisse à s’adapter aux évolutions réglementaires et à maintenir sa compétitivité.
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Genève : Le Commerce des Matières premières, un Pari sur l’Avenir
Genève prospère grâce au négoce international des matières premières, mais cet essor est confronté à des défis réglementaires et concurrentiels. Alors que la Suisse applique les sanctions européennes contre la Russie, une faille persiste : les négociants suisses ne sont pas obligés de garantir le respect de ces sanctions par leurs filiales. Cette ambiguïté soulève des questions éthiques quant à la responsabilité des entreprises suisses face aux violations des droits humains et à la corruption.
Une Autorégulation Questionnée
L’absence de contrôles stricts est critiquée. L’argument selon lequel un contrôle exhaustif demanderait la présence d’un fonctionnaire suisse sur chaque navire néglige la complexité du système et la responsabilité incombant aux entreprises d’assurer le respect des réglementations. Cette délégation de pouvoir aux entreprises est perçue par certains comme un risque majeur.
Bien que des départs aient été constatés, notamment de petites entreprises cherchant à contourner les sanctions européennes, les autorités genevoises n’observent pas de fuite massive. L’avenir du négoce de matières premières à Genève dépendra de son aptitude à s’adapter à l’évolution de la réglementation internationale tout en maintenant sa compétitivité.
Tableau récapitulatif : Les défis de Genève
| Défi | Impact potentiel | Solutions possibles |
|————————–|—————————————————-|————————————————————-|
| Réglementation laxiste | Risques éthiques, manque de transparence | Contrôles plus stricts, meilleure collaboration internationale |
| Réglementation bancaire | Limitation du financement du négoce | Trouver un équilibre entre régulation et compétitivité |
| Coûts élevés (fiscalité) | Délocalisations d’entreprises | Adaptation fiscale, amélioration de l’attractivité |
| concurrence internationale | Perte de parts de marché | Innovation, diversification des activités |
FAQ
Q : Genève va-t-elle perdre sa place de leader dans le négoce des matières premières ? R : Il est prématuré de l’affirmer. L’avenir dépendra de son adaptation aux normes internationales et à la concurrence.
Q : Quelles sont les conséquences d’une réglementation plus stricte ? R : Elle pourrait limiter le financement du secteur, mais améliorerait la transparence et l’éthique.
* Q : Dubaï représente-t-il une menace concrète pour Genève ? R : Oui, Dubaï offre une fiscalité plus avantageuse et une réglementation moins stricte.
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