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Bunq est autorisé à filtrer les clients via l’intelligence artificielle

Bunq est autorisé à filtrer les clients via l’intelligence artificielle

PNA

Nouvelles de l’ONSaujourd’hui, 10:59Modifié aujourd’hui, 11:26

La Banque centrale néerlandaise (DNB) n’aurait pas dû interdire à la banque en ligne Bunq de filtrer les clients grâce à l’intelligence artificielle et aux analyses de données. C’est l’avis du Tribunal d’Appel du Commerce et de l’Industrie (CBb). Cela signifie que Bunq peut continuer à vérifier de cette manière.

En vertu de la loi anti-blanchiment, les banques doivent prévenir le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme en divisant leurs clients en profils de risque et en les surveillant en conséquence. Selon Bunq, cela se fait mieux avec l’intelligence artificielle, entre autres, mais DNB n’était pas d’accord avec cela. Il a donc demandé à la banque de faire les choses différemment. Bunq est ensuite allé au tribunal.

Le tribunal de district de Rotterdam avait précédemment prouvé que DNB avait raison, mais la CBb a maintenant statué en appel que DNB n’avait pas suffisamment prouvé que cette méthode de filtrage était contraire à la loi anti-blanchiment. Le juge n’était pas non plus d’accord avec la décision de DNB selon laquelle Bunq n’avait pas obtenu suffisamment d’informations de la part des clients commerciaux.

Il n’en reste pas moins que Bunq a enfreint une partie des règles anti-blanchiment. Par exemple, la banque n’a pas fait suffisamment de recherches sur le type d’activités grâce auxquelles ses clients gagnaient leur argent. La banque n’a pas non plus examiné d’assez près les clients exerçant une fonction publique importante.

Des colonies de centaines de millions

Plus de personnel

La décision de la plus haute juridiction peut également avoir des conséquences pour d’autres banques. Ils ont embauché beaucoup de personnel ces dernières années pour vérifier les clients, selon l’Association bancaire néerlandaise, environ 13 000 employés de banque sont impliqués. Cela représente environ 15 % du total et coûte au secteur bancaire 1,4 milliard d’euros par an. Les banques facturent les frais en partie par au client.

DNB a également écrit dans un rapport le mois dernier que les audits des clients devraient être “plus basés sur les risques”. Selon le régulateur, l’intelligence artificielle reste une option pour décider du niveau de risque du profil d’un client. Selon DNB, l’une des conditions est que l’utilisation des données doit être sécurisée et la discrimination doit être évitée.

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