Un ancien New-Yorkais ayant la double nationalité américaine et albanaise a été arrêté hier à New York pour des accusations criminelles liées à son implication présumée dans une tentative de fournir un soutien matériel à l’État islamique d’Irak et d’Al-Sham (ISIS) et dans la distribution d’instructions. informations concernant la fabrication d’explosifs.
Selon des documents judiciaires, Erald Alimehmeti, 33 ans, de Tirana, en Albanie, est un ancien résident du Bronx, à New York, et a déménagé en Albanie en 2014. Alimehmeti a été arrêté par les autorités albanaises et emprisonné de fin 2015 à 2019 et de nouveau à partir de fin 2019. 2020 à 2022 pour les infractions liées aux armes et aux voies de fait.
Entre ses peines de prison, Alimehmeti a créé et utilisé de nombreux comptes en ligne sur des applications de messagerie cryptée et des sites de réseaux sociaux pour communiquer avec d’autres sur la planification et la formation d’attaques au nom de l’Etat islamique. Par exemple, en 2019, Alimehmeti a exprimé son intérêt pour les attaques de type « DC sniper » et a fait référence à une « opération » pour laquelle il a sollicité la participation de sources confidentielles, en écrivant, entre autres : « Connaissez-vous le sniping akhi ? Les formules et la balistique ? et “Je vais vous briefer mes frères juste avant l’opération, pas ici akhi. Savez-vous tous les deux comment utiliser les optiques à points rouges et comment les mettre à zéro ? » Alimehmeti a également demandé ce qu’il a décrit comme des équipements et des « équipements » « tactiques » pour « l’entraînement » et les « opérations » de soutien à l’Etat islamique, y compris des modèles particuliers de gilets capables de contenir des « plaques balistiques », des « pochettes pour chargeurs » et des « couteaux ». » et a décrit les modifications qu’il avait l’intention d’apporter à son « AKM », une référence apparente à un fusil d’assaut.
En outre, en 2019 et 2020, Alimehmeti a régulièrement publié en ligne de la propagande pro-EI, faisant l’éloge de certains dirigeants de l’EI et faisant la promotion de publications et de vidéos publiées par l’EI. Par exemple, les publications d’Alimehmeti sur les réseaux sociaux comprenaient des éloges du propagandiste de l’Etat islamique Shaykh ul-Haqq Musa Cerantonio et du terroriste libyen et haut responsable d’Al-Qaïda Abu Yahya al-Libi ; des photographies de diverses publications djihadistes, telles que « La décision islamique sur l’autorisation des opérations d’abnégation : suicide ou martyre ? et « Le Livre du Jihad » ; et une vidéo illustrant l’assassinat des forces spéciales américaines au Niger et un commentaire en albanais qui se traduit par : « L’État islamique en Afrique tue des croisés et des forces spéciales américaines et françaises. Regardez comment les forces spéciales américaines crient avant de mourir !!! Hahaha!”
Alimehmeti a également décrit son travail de compilation de ressources sur le mélange de produits chimiques dangereux et la fabrication d’explosifs à une source confidentielle et a expliqué comment fabriquer des types spécifiques d’incendiaires à pulvériser sur des passants innocents lors d’une attaque terroriste. Sur une chaîne de messagerie cryptée, Alimehmeti a publié des dizaines de liens et de documents téléchargeables sur des sujets tels que la fabrication d’explosifs, le maniement des armes à feu, les tactiques défensives et la survie en plein air, avec des commentaires encourageant l’utilisation de ces ressources. Par exemple, il a posté une vidéo et l’a décrite comme « une sortie vidéo des médias officiels du Khilafa, expliquant comment VOUS, Ô Muwahid, pouvez fabriquer des explosifs TATP dans votre propre maison… ALORS COMBATTEZ-LES, Ô MUWAHID », une référence apparente à une vidéo bien connue de l’Etat islamique intitulée « Vous devez les combattre O Muwahhid », qui fournit des instructions étape par étape pour construire un engin explosif à base de TATP et attaquer une cible humaine avec un couteau.
Alimehmeti est accusé d’un chef d’accusation de tentative de soutien matériel à l’EI, passible d’une peine maximale de 20 ans de prison, et d’un chef d’accusation de diffusion d’informations relatives aux explosifs, aux engins destructeurs et aux armes de destruction massive dans le cadre d’un projet fédéral. crime de violence, passible d’une peine maximale de 20 ans de prison.
Le groupe de travail conjoint du FBI sur le terrorisme à New York, composé principalement d’agents et d’analystes du FBI et de détectives de la police de la ville de New York, enquête sur cette affaire. Le Bureau des affaires internationales du ministère de la Justice, les enquêtes sur la sécurité intérieure du ministère de la Sécurité intérieure et les partenaires chargés de l’application des lois en Albanie et en Australie, notamment le ministère du Procureur général australien, ont fourni une aide précieuse.
Les procureurs américains adjoints Nicholas S. Bradley et Jane Y. Chong du district sud de New York poursuivent l’affaire, avec l’aide de l’avocate Jessica K. Fender de la section antiterroriste de la Division de la sécurité nationale.
Une plainte pénale n’est qu’une allégation. Tous les accusés sont présumés innocents jusqu’à ce qu’ils soient prouvés coupables hors de tout doute raisonnable par un tribunal.