Le 19 mars marque la date limite pour les alliances électorales à Buenos Aires, et tout indique que le PRO et La Libertad Avanza (LLA) ne parviendront pas à un accord.
Les élections auront lieu le 18 mai, après la décision du chef du gouvernement, Jorge Macri, de séparer les élections du calendrier national. Selon le code électoral, les partis politiques doivent présenter le nom de leur coalition.
L’élection à CABA s’annonce comme une dispute importante entre le PRO,au pouvoir depuis 2007,et LLA. Bien que les deux partis soient partenaires au Congrès, ils n’ont pas réussi à reproduire cette alliance dans la législature locale.
La division interne à LLA n’a pas facilité les choses.La faction de LLA s’est fracturée quand Pilar Ramírez a évincé Ramiro Marra, l’un des fondateurs, de la direction. Depuis,LLA s’est non seulement éloigné du PRO,mais a même voté contre le budget de Jorge Macri,ce qui a accentué la rupture et exclu,pour l’instant,toute possibilité d’alliance électorale.
Trente des soixante sièges de la législature locale seront en jeu. Le PRO maintient son alliance avec la Coalición Cívica et Vamos por Más, mais ils concourront séparément cette fois-ci. Sur ses douze législateurs actuels,six seront remis en jeu.
Unión por la Patria (UxP), première minorité avec 18 sièges, devra en renouveler huit. Les Libéraux, divisés, risquent six de leurs huit sièges. L’UCR-Evolución remettra en jeu trois de ses huit sièges.Confianza Pública renouvelle un de ses trois sièges, tandis que La Izquierda Socialista, le Frente de Izquierda, le socialisme et Republicanos Unidos exposeront chacun un siège.Plusieurs noms de candidats potentiels circulent depuis des semaines. Certains ont déjà de l’expérience dans la ville, tandis que d’autres cherchent à se positionner sur la scène électorale.
Le PRO envisage de soutenir la candidature de Waldo Wolff, ancien ministre de la Sécurité, qui a quitté son poste il y a moins d’un mois en raison de critiques concernant des évasions répétées de prisonniers. Fernán Quirós, actuel ministre de la Santé, figure également parmi les candidats possibles.
Laura Alonso, qui a refait surface et a pris de l’importance en tant que porte-parole de Jorge Macri, est une autre option.Rodríguez Larreta figure également sur la liste des aspirants possibles. L’ancien chef du gouvernement, après sa défaite face à Patricia bullrich en 2023, a lancé son propre espace, Movimiento al Desarrollo (MAD), mais n’a pas encore décidé s’il se présentera dans la ville ou au niveau national.
Au sein de LLA, avec Pilar Ramírez et Karina Milei à la direction, les figures compétitives sont rares. Manuel Adorni pourrait être un atout,bien qu’il n’y ait aucune confirmation à ce sujet. L’arrivée d’un outsider n’est pas exclue.
Dans le camp péroniste, la dispersion des candidats contraste avec la possibilité de profiter de la faiblesse du PRO. Leandro Santoro, qui en 2023 était à quelques points de gagner la ville, est le principal leader. Juan Manuel Abal Medina, soutenu par des secteurs du justicialisme traditionnel, est également présent, tandis que le sénateur Mariano Recalde cherche à se faire valoir. La direction péroniste, dirigée par Juan Manuel Olmos, devra équilibrer les intérêts de ces trois secteurs.
La Coalición Cívica a déjà confirmé Paula Oliveto comme sa candidate à la Législature.
L’UCR mise sur Martín Lousteau, actuel sénateur et président du parti au niveau national. Son mandat au Sénat se termine cette année, ce qui fait de lui l’une des principales figures de la course.
Élections de 2025 :
* Soutien à Brice Clotaire Oligui Nguema [[1]]. Le Mouvement Concorde Nationale (MCN) soutient sa candidature pour les élections présidentielles du 12 avril 2025.Cette décision est basée sur les réalisations du chef de l’État depuis le coup de libération du 30 août 2023.
* Défis politiques [[2]]. Moins de pays organiseront des élections en 2025 par rapport à 2024, mais d’importants défis politiques restent à venir.
* Liste des élections [[3]]. Une liste recense les élections nationales organisées durant l’année 2025, incluant les élections parlementaires et présidentielles dans les États souverains, ainsi que les référendums.
Élections Législatives à Buenos Aires : Le PRO et La Libertad Avanza sur des Trajectoires Divergentes
La date limite du 19 mars pour les alliances électorales à Buenos Aires approche, et la outlook d’une coalition entre le PRO et La Libertad Avanza (LLA) semble s’éloigner. Les élections locales se tiendront le 18 mai,suite à la décision de Jorge macri de les dissocier du calendrier national. Conformément au code électoral, chaque parti doit présenter le nom de sa coalition.
Cette élection se présente comme un affrontement majeur entre le PRO, au pouvoir depuis 2007, et LLA. Malgré leur partenariat au niveau national, les deux partis n’ont pas réussi à reproduire cette alliance au niveau local.
Les divisions internes au sein de LLA ont exacerbé la situation. L’éviction de Ramiro Marra par Pilar Ramírez a fragilisé le parti,le poussant à s’éloigner du PRO. Le vote de LLA contre le budget de Jorge Macri a scellé la rupture, rendant, pour le moment, toute alliance improbable.
Enjeu Électoral :
Trente des soixante sièges de la législature seront renouvelés.
PRO: Maintient son alliance avec la Coalición Cívica et Vamos por Más, mais concourra séparément.Six de ses douze sièges sont à renouveler. Des candidats potentiels tels que Waldo Wolff, Fernán quirós, Laura Alonso et même Horacio Rodríguez Larreta sont évoqués.
Unión por la Patria (UxP): Première minorité (18 sièges), doit renouveler huit sièges. Leandro Santoro, Juan Manuel Abal Medina et Mariano Recalde sont des figures clés.
LLA: Avec Pilar Ramírez et Karina Milei à sa tête, les candidats potentiels sont rares. Manuel Adorni est mentionné, mais sans confirmation.
Autres partis: Les Libéraux (6 sièges à risque sur 8), UCR-Evolución (3 sièges sur 8), Confianza Pública (1 siège sur 3), La Izquierda Socialista, le Frente de Izquierda, le socialisme et Republicanos Unidos (chacun un siège) seront également présents. La Coalición Cívica a confirmé la candidature de Paula Oliveto, et l’UCR mise sur Martín Lousteau.
Tableau Récapitulatif:
| Parti | Sièges à Renouveler | Candidats Potentiels | Remarques |
|———————-|———————-|———————————————————-|——————————————————|
| PRO | 6 | Waldo Wolff, Fernán Quirós, Laura Alonso, H. Rodríguez Larreta | Alliance avec CC et VpM, mais candidatures séparées |
| Unión por la Patria | 8 | Leandro Santoro, J.M. Abal Medina, Mariano Recalde | Dispersion des candidats |
| LLA | A déterminer | Manuel Adorni (possible), potentiel outsider | Divisions internes |
| Coalición Cívica | A déterminer | Paula Oliveto | |
| UCR-Evolución | 3 | Martín lousteau | |