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Cabinet limitera temporairement les voyages à la famille des bénéficiaires du statut | À PRÉSENT

Cabinet limitera temporairement les voyages à la famille des bénéficiaires du statut |  À PRÉSENT

En raison de la crise de l’accueil, le cabinet limitera temporairement le regroupement familial des demandeurs d’asile. Il sera bientôt plus difficile pour les demandeurs d’asile de se rendre aux Pays-Bas après leurs proches. La mesure, qui s’appliquera jusqu’en 2023, fait suite à une accumulation d’abus dans l’accueil des demandeurs d’asile aux Pays-Bas, notamment à Ter Apel.

Certains des demandeurs d’asile viennent aux Pays-Bas dans le cadre du regroupement familial. Il s’agit des membres de la famille des titulaires du statut (demandeurs d’asile autorisés à séjourner ici). Ce groupe n’est pas venu pendant la crise corona en raison des restrictions de voyage.

Maintenant, il y a un rattrapage en cours. Au cours des six premiers mois de cette année, quelque 5 700 parents sont venus aux Pays-Bas. Au total, environ vingt mille nouveaux demandeurs d’asile sont venus ici durant cette période.

En raison de la crise de l’accueil, le cabinet imposera une restriction temporaire au regroupement familial jusqu’en 2023. “La mesure limite temporairement l’entrée et soulage la pression sur l’accueil des demandeurs d’asile”, écrit le secrétaire d’État Erik van der Burg (Asile). “En même temps, cela évite aux membres de la famille qui se rendent à Ter Apel d’avoir à se rendre à Ter Apel à leur arrivée, avec le risque qu’ils restent sans accueil.”

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Avec la nouvelle mesure, les proches ne recevront un visa (et donc l’autorisation de venir aux Pays-Bas) que lorsqu’une maison sera réellement prête pour eux. S’il n’y a toujours pas de logement disponible quinze mois après leur demande, ils peuvent toujours venir aux Pays-Bas.

Le centre d’application de Ter Apel est plein depuis l’automne dernier et la foule ne fait qu’augmenter. Une interdiction totale de l’asile n’a jamais été une option, car elle est contraire aux traités internationaux dont les Pays-Bas font partie.

Places d’hébergement d’urgence supplémentaires, accord de suspension temporaire avec la Turquie

Il a également été convenu que les régions de sécurité feront des efforts “maximaux” pour réaliser 225 places d’accueil supplémentaires par région. Celles-ci s’ajoutent aux places précédemment convenues dans l’abri d’urgence de crise. Le 1er octobre est également supprimé comme date limite pour arrêter l’abri d’urgence actuel.

De plus, les Pays-Bas accepteront temporairement moins de réfugiés dans le cadre d’un accord entre l’Union européenne et la Turquie. Normalement, les Pays-Bas accueillent un millier de réfugiés par an. Cette année et l’année prochaine, il y en aura au maximum 750.

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En 2016, la Turquie et l’UE ont convenu de s’entraider face à l’afflux de réfugiés principalement provoqué par la guerre en Syrie. La Turquie ne donne pas aux réfugiés le libre passage vers l’Europe. En retour, les pays de l’UE accueillent des réfugiés. Tous les pays européens n’ont pas adhéré à cet accord. Les Pays-Bas ne le font donc temporairement pas non plus.

Cette année 20 000 logements pour les titulaires de statut

Plus tôt dans la journée, le cabinet et les municipalités ont conclu divers accords sur l’accueil des demandeurs d’asile. Par exemple, l’intention est que les municipalités continuent d’organiser des logements pour . cette année vingt mille titulaires de statut.

Normalement, les demandeurs d’asile titulaires d’un permis de séjour se voient attribuer un logement. Mais à l’heure actuelle, près de dix-sept mille d’entre eux vivent encore dans un centre pour demandeurs d’asile. En conséquence, le flux s’arrête, ce qui cause d’énormes problèmes au centre d’application de Ter Apel.

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Les municipalités peinent depuis des années à attribuer un logement aux titulaires de statut. De nombreuses municipalités sont en retard dans leurs obligations légales. Les listes d’attente pour les logements sociaux sont énormes et trop peu de logements abordables sont construits.

Le ministre Hugo de Jonge (Logement public) veut s’engager pleinement dans la construction de logements flexibles. Outre les titulaires du statut, d’autres demandeurs d’urgence ou étudiants peuvent également y résider.

La crise de l’asile aux Pays-Bas expliquée

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