L’indice principal CAC 40 a augmenté de 0,43% vers 10h30 GMT, s’établissant à 7 297,28 points. Mardi, l’indice avait chuté de 1,10% à 7 267,70 points, déçu par des indicateurs économiques chinois et par le faible soutien de la Chine à son économie, qui a du mal à redémarrer depuis la pandémie de Covid-19.
Mercredi, le marché a accueilli sans grande surprise les chiffres de l’inflation au Royaume-Uni, qui affichent un net ralentissement en juillet, à 6,8% sur un an contre 7,9% en juin.
Le ralentissement de l’inflation britannique, qui reste la plus élevée parmi les pays du G7, était “largement prévu pour juillet”, compte tenu de la baisse des tarifs énergétiques décidée par l’autorité britannique du secteur, a observé Alpesh Paleja, économiste à la CBI, la principale organisation patronale du pays.
Toutefois, les économistes soulignent que la forte croissance des salaires laisse présager une nouvelle hausse des taux d’intérêt de la part de la Banque d’Angleterre.
À 9h00 GMT, les marchés seront attentifs à la publication de la deuxième estimation du PIB (Produit intérieur brut) pour le deuxième trimestre dans la zone euro.
En ce qui concerne les banques centrales, c’est la Réserve fédérale américaine (Fed) qui attire l’attention des investisseurs.
Le compte rendu de la dernière réunion de l’institution monétaire américaine sera publié mercredi et devrait “indiquer que ses responsables restent prudents malgré la récente baisse de l’inflation” aux États-Unis, a ajouté Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.
De plus, mardi après la clôture des marchés en Europe, un membre de la Fed a affirmé qu’il était encore trop tôt pour se réjouir de l’inflation et mettre fin au cycle de hausse des taux d’intérêt, tout en reconnaissant que l’inflation évoluait maintenant dans la bonne direction.
“Je ne suis pas prêt à annoncer que nous avons terminé, mais je vois des signes positifs”, a déclaré le président de la branche de Minneapolis, Neel Kashkari, lors d’une conférence dans la ville du nord des États-Unis.
La Fed pourrait commencer à réduire son taux principal en 2024, selon lui, si la décélération de l’inflation se confirme.
Maurel & Prom s’envole
Le producteur français d’hydrocarbures Maurel & Prom a bondi de plus de 10% à 4,46 euros vers 10h30 après avoir annoncé le rachat de l’entreprise pétrolière Assala Energy, active au Gabon, pour un montant de 730 millions de dollars.
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