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«Califano», une fiction agréable uniquement grâce à Leo Gassmann-Corriere.it

«Califano», une fiction agréable uniquement grâce à Leo Gassmann-Corriere.it

2024-02-12 23:20:34

De Aldo Grasso

La vie tumultueuse de l’un des auteurs-compositeurs-interprètes les plus populaires de la musique italienne au centre du téléfilm réalisé par Alessandro Angelini

La fiction télévisée perdure retour en arrière. Nous sommes en 1984 et au Théâtre Parioli de Rome, alors que Franco Califano
alors qu’il est dans la loge en attendant un concert qui le consacrera à jamais, six policiers débarquent et menottent l’auteur-compositeur-interprète et l’entraînent devant son public incrédule. En réalité, les choses ne se sont pas passées ainsi : le « Calife » est venu arrêté dans sa villa de Primavalle pour Association criminelle de type camorra e Trafic de drogueje.

Il connaît la prison, impliqué dans le maxi-blitz qui a été retenue contre les affiliés (ou présumés affiliés) à Nouvelle Camorra organisée de Raffaele Cutolo et Francis Turatello (une affaire dans laquelle il a également été impliqué Enzo Tortora). Mais c’est une nouvelle, une triste nouvelle. Saut dans le temps : Rome, 1961. Franco a 22 ans, vit à Rome avec sa mère et son frère, a perdu son père, écrit de la poésie et rêve de la Dolce Vita. Après vous marié, abandonne sa femme et sa fille et s’installe à Milan, invité d’Edoardo Vianello. Encore du temps qui passe.

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Produit par Greenboo Production, écrit par Isabella Aguilar et Guido Iuculano, réalisé par Alessandro Angelini, «Califano» est un biopic sur la vie aventureuse de l’un des auteurs-compositeurs les plus populaires de la musique italienne, parfaitement à l’aise aussi bien dans l’art sérieux que dans le divertissement pop et léger. Si cette fiction est agréable, le mérite principal revient à Léo Gassmann, bon à la fois comme interprète et comme chanteur. Son processus d’identification est presque entièrement interne, même si les traits physiques sont parfois surprenants.

Gassmann nous rend la pareille avec une belle participation double âme des chansons de Califano : celle du garçon des rues “faim de vie” et le mélancolique de ceux qui emportaient avec eux les cicatrices d’une enfance passée entre internats et néoréalisme («Et on appelle ça l’été», «La musique est finie», «Nous sommes des gens du village», «Minuetto», «Tout le reste est ennui», «Les chutes de neige de 56»…). La direction est cependant plutôt descriptifn’a jamais eu de grandes notes aiguës expressives capables de créer autour de Gassmann une chorale ce qui valorise encore plus son interprétation : il se contente souvent d’être seul un cadre.

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12 février 2024 (modifié le 12 février 2024 | 21h20)



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