Paris (AFP) – L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a publié un rapport qui ne met en évidence aucun nouveau risque lié au vaccin Gardasil 9, dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre le papillomavirus. Cette campagne qui a débuté à l’automne cible les élèves de cinquième.
Entre le 14 septembre et fin octobre, sept cas d’évènements indésirables ont été signalés après une vaccination avec le Gardasil 9, dont quatre cas liés à la campagne de vaccination dans les collèges et les autres concernant des vaccinations effectuées en ville.
Parmi ces cas, trois cas graves ont été déclarés, dont le décès d’un adolescent lié à un malaise avec perte de conscience. L’ANSM a rassuré en précisant que la très grande majorité des effets indésirables observés avec le vaccin Gardasil 9 ne sont pas graves et disparaissent spontanément en quelques jours.
L’agence a souligné que l’analyse en continu des évènements indésirables déclarés ne met pas en évidence de nouveau signal de sécurité et que les données sont conformes au profil de sécurité du vaccin.
L’ANSM a également précisé que contrairement au Covid, le vaccin Gardasil 9 dispose déjà d’un recul de quinze ans, et qu’une enquête administrative ouverte suite au décès d’un collégien n’a pas relevé de dysfonctionnement sur l’organisation de la campagne de vaccination.
Elle a recommandé que dans le quart d’heure suivant l’injection, les adolescents restent allongés ou assis par terre adossés à un mur. Un dispositif de surveillance renforcée a été mis en place pour cette campagne, en lien avec les centres régionaux de pharmacovigilance, et l’ANSM publiera des bilans mensuels avec une synthèse complète au printemps prochain. En cas d’identification d’un nouveau risque, elle pourra communiquer à tout moment et mettre en place des mesures adaptées.
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2023-12-01 14:03:07
