Canucks : Le bon endroit, le temps pour Daniel Sprong de devenir un joueur complet

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Au bon endroit, au bon moment, au bon prix.

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Si la confiance et la capacité à payer le plafond salarial sont au rendez-vous pour les Canucks de Vancouver, l’acquisition de l’ailier Daniel Sprong en tant qu’agent libre samedi aura été une décision prudente hors saison.

Personne ne doute de la capacité du joueur de 27 ans originaire d’Amsterdam à générer des attaques. Cependant, son incapacité à défendre l’a empêché d’être productif, prévisible, responsable et de tirer pleinement parti de la corde de l’équipe.

« L’arrivée d’un autre ailier solide nous aidera beaucoup », a déclaré le directeur général des Canucks, Patrik Allvin. « Daniel a beaucoup mûri en tant que joueur et a montré qu’il pouvait apporter sa contribution. Son ajout nous donnera plus de profondeur et devrait nous aider à équilibrer notre jeu offensif. »

Les ajouts des ailiers Jake DeBrusk, Danton Heinen et Kiefer Sherwood en tant qu’agents libres présentent divers niveaux de productivité et de courage. Alors, comment Sprong se projette-t-il ?

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DeBrusk et Nils Hoglander devraient flanquer Elias Pettersson et comme Heinen est sur le point de marquer 20 buts – 17 la saison dernière avec les Bruins de Boston – il pourrait avoir la première chance avec JT Miller. Sprong pourrait débuter en tant que quatrième trio avec Teddy Blueger et Sherwood avec Vasily Podkolzin comme attaquant supplémentaire.

Avec le plan des Canucks de produire davantage à partir de la ruée vers l’or la saison prochaine dans la LNH – et les options de composition de l’entraîneur-chef Rick Tocchet – ils n’avaient pas à garantir quoi que ce soit à Sprong, ni un salaire considérable ni un mandat de plusieurs années.

Ce qu’ils ont offert à Sprong dans un contrat d’un an de 975 000 $ US, c’est la chance de parier sur lui-même, de faire taire les critiques et de prolonger sa carrière. Les Canucks avaient également un moyen de pression, car les chiffres qui prévoyaient que Sprong triplerait son salaire dans le cadre d’un contrat de trois ans ailleurs ne se sont jamais concrétisés.

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La saison dernière, à Détroit, nous a offert un aperçu d’une carrière en montagnes russes qui s’étend désormais sur six équipes. En une douzaine de minutes de temps de jeu moyen, Sprong a transformé un contrat d’un an en tant qu’agent libre en 18 buts sur la quatrième ligne.

Cependant, il n’a inscrit qu’un seul but lors de ses 17 derniers matchs et a été laissé de côté à six reprises en 10 matchs en fin de saison alors que les Red Wings tentaient de se qualifier pour les séries éliminatoires. Plutôt que de renouveler le contrat de Sprong, qui mesure 6 pieds et pèse 195 livres, les Wings ont opté pour l’ancien joueur des Canucks Tyler Motte, 29 ans, dans le cadre d’un contrat d’un an à titre d’agent libre de 800 000 $ afin d’apporter une meilleure structure défensive.

Sprong était rarement confronté aux meilleurs joueurs en raison de ses lacunes et affichait une moyenne de 10:11 à forces égales et de 1:48 en avantage numérique.

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Les Canucks croient avoir une longueur d’avance sur le choix de deuxième ronde de Pittsburgh au repêchage de 2015. Tocchet était entraîneur adjoint lorsque Sprong a joué 18 matchs au cours de la saison 2015-2016 et a réussi deux buts en 8:24 de temps de glace moyen.

Le président des opérations hockey des Canucks, Jim Rutherford, était le directeur général en décembre 2018 lorsque les Penguins ont échangé un Sprong en difficulté aux Ducks d’Anaheim en retour du défenseur Marcus Pettersson. Sprong a été laissé de côté neuf fois cette saison-là avant d’être échangé et sa relation avec Sullivan a souvent été mise à l’épreuve.

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Sprong a toujours eu un certain côté décalé et une personnalité qui a souvent irrité ses coéquipiers.

Ce qui pourrait fonctionner pour Sprong, c’est la façon dont Tocchet travaille avec les joueurs. Il appelle cela un partenariat et sa porte est toujours ouverte à la discussion, à la direction et même à la contribution. Mais cela a un prix.

Si vous n’êtes pas prêt à fournir les efforts nécessaires pour être aussi bon sans la rondelle que vous pouvez l’être avec elle (Brock Boeser et Dakota Joshua sont de parfaits exemples de ce qui peut être accompli), alors Sprong va avoir un réveil brutal.

Tocchet, soucieux du détail, a remporté le prix Jack Adams cette saison parce qu’il n’a demandé que trois choses à son club qui a remporté la division Pacifique lors d’une saison remarquable de 109 points qui s’est terminée en se qualifiant presque pour la finale de la Conférence Ouest.

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La forme physique, la concentration et la foi allaient permettre à une franchise qui était plus une prétendante qu’une candidate de se relever. Et l’adhésion devait venir de tous les participants dans une salle qui n’avait pas de passagers.

En juillet dernier, Boeser a dit au revoir au tournoi annuel de la Da Beauty League à Edina, dans le Minnesota. Tocchet en a demandé plus l’été dernier et Boeser l’a écouté. Il a investi dans un jeu complet et une forme physique d’élite pour devenir prévisible et fiable.

Un nouvel entraîneur, qui a mis l’accent sur le sprint et l’agilité, a transformé Boeser, 27 ans, en un ailier plus fort et plus rapide. Cela s’est traduit par un sommet en carrière de quatre buts lors de la soirée d’ouverture de cette saison, 13 lors de ses 16 premiers matchs et un sommet en carrière de 40 buts.

Joshua, 28 ans, risquait de perdre une place dans l’effectif l’automne dernier s’il ne se conformait pas aux exigences de Tocchet en tant qu’ailier de grande taille et générateur de troubles.

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Les résultats ont été impressionnants, avec un sommet en carrière de 32 points (18-14) en 63 matchs et huit points (4-4) en 13 matchs éliminatoires. Sa présence avec 244 coups sûrs pour se classer au neuvième rang au classement général, et 74 en séries éliminatoires pour terminer troisième, a été récompensée par une prolongation de contrat de quatre ans d’une valeur de 13 millions de dollars.

Sprong devrait en prendre note.

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