2024-08-13 01:00:00
Lorsque le président palestinien Mahmoud Abbas se rendra en Turquie cette semaine, ce sera pour rendre visite à des amis. Car, du socialiste au religieux, la population est presque entièrement du côté des Palestiniens. En conséquence, Ankara a annoncé qu’elle se joindrait au procès pour génocide de l’Afrique du Sud devant la CIJ. Afin de mettre un terme aux massacres de masse perpétrés par l’État sioniste à Gaza, cette mesure doit être saluée – même si elle ne laisse qu’un pâle arrière-goût au vu de la raison d’être de la Turquie dans son propre génocide contre les Arméniens et dans le massacre continu des Kurdes. .
Mais ce n’est qu’après des pressions politiques intérieures que le président Recep Tayyip Erdoğan a mis fin en avril au commerce florissant avec Israël, composé principalement d’entreprises turques affiliées au gouvernement. Eyewash : les exportations vers Israël se poursuivront désormais via des pays tiers et des acheteurs, souligne le quotidien socialiste Universel à l’augmentation soudaine et gigantesque des exportations de matériaux de construction vers les territoires palestiniens. En outre, 40 pour cent des besoins pétroliers d’Israël sont couverts par la « nation frère » turque, l’Azerbaïdjan, via un pipeline traversant la Turquie. Le capital turc bénéficie même directement des paiements du ministère israélien de la Défense, comme celui du Le Jerusalem Post signalé ce week-end.
En juillet, un contrat de fourniture d’électricité aux bases militaires israéliennes avec la centrale électrique de Dorad, qui existait depuis 2004, a été prolongé. Un quart des actions de la centrale électrique située près d’Ashkelon sont détenus par la société Zorlu Holding de l’oligarque d’Erdoğan Ahmet Nazif Zorlu. Erdoğan a affirmé : « Nous nous efforçons sincèrement de réussir le test palestinien, à la fois personnellement et en tant que pays et nation. Au moins, le président et la classe capitaliste qui le soutient échoueront ici. »
#Capitalistes #turcs #quotidien #Junge #Welt #août
1723511657