Le ministre de l’Économie, Luis Caputo, ne cache pas sa fureur contre les générateurs électriques pour leur rébellion contre le bonus obligatoire et parce qu’il soupçonne qu’ils sont allés signaler au Fonds monétaire international qu’il avait violé les contrats.
“Toto”, qui, comme l’a annoncé la LPO, traverse un moment d’extrême tension, a été entendu dire en privé qu’il voulait “détruire” les entreprises du secteur de l’énergie parce que ce sont “tous des voleurs” et “ils ont tout pris”.
Caputo a explosé lorsque le PDG de la société AES, Martín Genesio, l’un des producteurs avec une dette restructurée avec une obligation de 14 ans, a révélé l’inquiétude du FMI, du Département d’État, du Département de l’Énergie et de l’Ambassade nord-américaine, pour la rupture des contrats et la sécurité juridique.
Genesio a déclaré publiquement avoir reçu des appels du FMI et de différents secteurs du gouvernement américain pour l’interroger sur l’impact de ce reprofilage sur les entreprises énergétiques. La mesure avait déjà été rejetée par l’Association des producteurs d’énergie électrique de la République argentine (AGEERA).
El asunto está generando un enorme nerviosismo en el mercado: en los últimos dÃas los bonos y acciones argentinas cayeron 9,4% en Wall Street y el riesgo paÃs aumentó 1,4% a 1.251 puntos básicos, récord desde mediados d’avril. Par ailleurs, un rapport de l’agence Bloomberg assure que les banques d’investissement américaines ont modifié leurs positions en matière d’investissement dans les obligations argentines.
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À proprement parler, Caputo était déjà assez en colère. Avant les déclarations de Genesio, elle avait reçu une lettre de la Chambre d’exploration et de production d’hydrocarbures (CEPH) dans laquelle elle déclarait que la proposition “affecte les droits contractuels” de ses sociétés membres.
Les deux séquences étaient une éclaboussure d’eau froide. Au Palais du Trésor, ils ont écarté le soutien des compagnies pétrolières qui, dès le début des négociations, ont montré une position plus amicale que celle des producteurs d’électricité.
La vérité est que les compagnies pétrolières nationales comme PAE ont rejoint YPF et accepté l’offre de Caputo. Contrairement aux producteurs qui disposent de crédits importants à l’étranger, les producteurs d’hydrocarbures bénéficient d’un soutien plus important garanti par les exportations.
C’est pourquoi la déclaration de la Chambre qui rassemble les compagnies pétrolières a été comme un coup de poignard dans le dos du ministre. Du côté de l’industrie, ils ont expliqué à la LPO que “les entreprises transnationales, comme Total ou Shell, ne peuvent pas omettre une déclaration sur la rupture des contrats car elles sont observées par leurs sociétés mères”.
La dette auprès des producteurs représente 40% du total. Pendant ce temps, la dette auprès des producteurs représente les 60 % restants. Les producteurs concernés sont Central Puerto, Pampa Energia, YPF Luz, AES, Albanesi, Enel, Genneia et MSU Energy. Les principaux acteurs du secteur.
Concernant l’inquiétude du Fonds et des Etats-Unis, la LPO a pu confirmer que la nouvelle a laissé les responsables de l’agence “perplexes”. “Caputo s’est tiré une balle dans le pied. C’est comme si vous aviez arrêté de payer un prêt hypothécaire et en même temps vous demandiez un financement pour un projet productif”, a illustré la source consultée. “Dans ce cas, ce sont les mêmes fenêtres : les fonds d’investissement que Caputo veut séduire sont les mêmes qui opèrent avec les actions des sociétés énergétiques cotées.”