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Carlos Alcaraz, l’étoile montante du tennis, prépare son retour à l’Open d’Australie : les enjeux et les défis

by Nouvelles
Carlos Alcaraz, l’étoile montante du tennis, prépare son retour à l’Open d’Australie : les enjeux et les défis

Carlos Alcaraz avait l’habitude d’attirer toute l’attention sur lui. Ou du moins de la partager avec Novak Djokovic en 2023. Cependant, il s’est fait relativement discret ces dernières semaines. Tout d’abord, parce qu’il n’a pas officiellement commencé sa saison 2024, contrairement à la plupart des joueurs. Il a choisi de ne pas participer à la United Cup ou à un tournoi ATP 250 de préparation, et a décidé de débuter directement à l’Open d’Australie (14-28 janvier prochains sur Eurosport). De plus, le grand retour à la compétition de son illustre compatriote Rafael Nadal l’a quelque peu éclipsé.

Mais avec le forfait de Nadal pour la première levée du Grand Chelem, les regards se tournent à nouveau principalement vers lui, du moins en Espagne. Une question se pose donc : où en est “Carlitos” ? Depuis sa défaite sèche en demi-finale du Masters de Turin (6-3, 6-2) voici près de deux mois, il n’a plus disputé de match à enjeu. Il a seulement participé à deux exhibitions contre Djokovic et Roberto Bautista Agut en décembre, et à un autre duel non officiel mercredi perdu face à Alex de Minaur au super tie-break (6-4, 5-7, 10-3) sur la Rod Laver Arena.

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Aiguiser ses armes et retrouver de la fraîcheur

Les repères d’Alcaraz à quelques jours du premier Majeur de l’année sont donc pour le moins flous. Alors comment expliquer ce choix ? “C’est une décision difficile de savoir où commencer l’année. A mon avis, ce qu’ils ont essayé de faire, c’est de gagner de la masse musculaire et aussi d’améliorer certains coups pour reprendre sur le circuit un petit peu plus prêt que l’an dernier, déclare Alex Corretja, consultant pour Eurosport. La difficulté, c’est que vous savez que vous devez progresser, mais vous n’avait pas beaucoup de temps pour mettre des choses en place parce que la saison finit tard.

En d’autres termes, le Murcien a consciemment décidé de maximiser son temps de travail, privilégiant le fond de jeu à la forme des résultats bruts. La prise de conscience de l’écart – voire du gouffre – qui le séparait du numéro 1 mondial à Turin a sans doute pesé, de même que le besoin de retrouver de la fraîcheur mentale et physique. D’ailleurs, il n’est pas le seul à avoir fait ce choix puisque ni Jannik Sinner, qui avait terminé 2023 en trombe avec une finale au Masters et un triomphe en Coupe Davis, ni Daniil Medvedev n’ont été vus en compétition, soit trois des quatre meilleurs mondiaux.

Il est vrai que ce n’est pas habituel de ne pas jouer de tournois avant l’Open d’Australie, mais je pense qu’à mesure que le tournoi va avancer, Carlos trouvera son rythme de croisièreexplique Alex Corretja. Son équipe et lui espèrent sûrement que le tableau lui offrira des adversaires qui lui permettront de retrouver ce rythme de la compétition qui lui a manqué ces dernières semaines. Et en même temps, ça montre qu’il a beaucoup de confiance en lui d’attaquer la saison directement en Grand Chelem. Je pense qu’ils ont pris la bonne décision mais on ne sait jamais : s’il a de bons résultats, on dira que c’était une super préparation, et dans le cas contraire, qu’il manquait de matches“.

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