Carlos Sainz pourra longtemps remercier Mattias Ekström, son coéquipier chez Audi. Le pilote suédois, qui naviguait derrière l’Espagnol a pu dépanner son coéquipier, qui venait de crever. Une roue de secours, qui porte bien son nom, et Sainz a pu conserver sa place de leadeur, face à Sébastien Loeb, qui revenait à tout berzingue.
« On a crevé deux fois, et on n’avait pas de roue de secours », a témoigné le copilote de l’Espagnol, Lucas Cruz, au micro de La chaîne L’Equipe. Avec cette crevaison, les leadeurs du classement général ont dû s’arrêter pendant une vingtaine de minutes avant de repartir. Vingt minutes, c’était justement le retard de Loeb sur Sainz au départ de cette spéciale.
Une grosse galère
Mais cet arrêt de Sainz n’a pas vraiment profité à Loeb, qui a vécu une « grosse galère », témoignait Loeb sur La chaîne L’Equipe : « Hier soir, on avait un problème de cric hydraulique, on pensait que c’était réparé… On ne pouvait pas lever la voiture pour changer la roue. Evidemment, on a crevé deux fois, donc il fallait grimper dans les rochers pour mettre la voiture en bascule pour changer la roue. On a fait ça à la main. On perd quinze minutes pour ça. »
Sébastien Loeb a donc fini la course au ralenti. Malgré cette nouvelle mésaventure, l’Alsacien a repris un peu plus de sept minutes à l’Espagnol. Carlos Sainz possède, à deux étapes de la fin du Dakar, treize minutes d’avance sur le Français. Allez, impossible n’est pas français.
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