Home » Nouvelles » Cascade d’infractions au volant : Vincent devant la justice

Cascade d’infractions au volant : Vincent devant la justice

by Nouvelles
Cascade d’infractions au volant : Vincent devant la justice

Vincent (prénom d’emprunt) peut parfois perdre le contrôle derrière le volant, ce qui peut poser problème en tant que chauffeur livreur. Il comparaissait ce vendredi pour deux incidents distincts.

Le 3 juin 2022, il a fait une sortie de route au volant de son véhicule. Seul responsable, il a abandonné sa voiture sur la route et est rentré chez lui à pied à Namur pour se mettre au chaud dans son lit. Lorsque les policiers l’ont rapidement retrouvé grâce à sa plaque d’immatriculation et ont frappé à sa porte, il dormait. Il s’est énervé lorsque ceux-ci lui ont demandé sa carte d’identité, les insultes ont fusé et il a été arrêté, ce qui lui vaut une accusation de rébellion. Interrogé à ce sujet par la présidente Bourgeois, il affirme «ne pas bien se souvenir des faits» et précise qu’il n’était pas sous l’influence. Les policiers ont pour leur part été interpellés par une odeur d’alcool. Vincent présente ses excuses et évoque un “coup de sang”.

La deuxième scène, une entrave méchante à la circulation, a eu lieu alors qu’il circulait sur la E411 à hauteur d’Éghezée en novembre 2022. Revenant du travail, il roulait à plus de 140 km/h et a dépassé une voiture de police banalisée. Les agents l’ont invité à sortir de l’autoroute, ce qu’il a fait avant de redémarrer à toute allure. Vincent n’a pas hésité à rouler à près de 170 km/h sur une route limitée à 70 entre la sortie Champion et le CHR de Namur. Franchissement de ligne blanche, dépassement par la droite, il semblait prêt à tout pour échapper aux forces de l’ordre. Il a déclaré “J’ai eu peur car le véhicule n’était pas assuré et j’étais en défaut d’immatriculation.”

Au moment de ces faits, Vincent n’avait qu’un antécédent en matière de roulage. Il en a depuis cinq de plus. Ce qui amène le substitut Vandermeiren à demander une peine d’un an de prison et une interdiction de conduire d’un mois pour la course-poursuite, une peine de prison de trois mois et une amende de 50 € pour la rébellion, et une amende de 200 € et un retrait de permis de 15 jours pour le défaut d’immatriculation et d’assurance.

La défense plaide pour une peine de travail et demande au tribunal de ne pas prononcer d’interdiction de conduire, compte tenu de la profession du prévenu.

Le jugement est prévu le 1er mars.

You may also like

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.