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Caste, cette extrême difficulté | Culture

by Nouvelles
Caste, cette extrême difficulté |  Culture

2024-04-18 23:46:35

Si la tauromachie est une entreprise très difficile, la réaliser avec un taureau en forme, dynamique et gourmand relève du miracle. Au début, l’animal est exigeant et réclame une béquille puissante ; Son caractère explosif se transmet vite aux spectateurs, qui y participent habituellement, et il faut être un très bon torero, garder la tête très froide et être prêt à tout mettre en œuvre pour attirer l’attention des spectateurs, et que la tâche atteint sa hauteur.

Qui sait à quoi pensait Emilio de Justo en donnant une passe après l’autre au troisième taureau de l’après-midi, et La Maestranza semblait plongée dans le silence comme s’il était un jury d’examen sévère. Il est vrai que le taureau chargeait avec acharnement, répétait inlassablement et tentait d’écraser son adversaire, et que celui-ci, loin d’être intimidé, affrontait l’entreprise avec la détermination typique des grandes occasions.

Mais quelque chose manquait, et ce n’était ni de la fermeté, ni du dévouement. Ce qui manquait peut-être, c’était de se rapprocher du taureau, plus d’ajustement dans les muletazos et la profondeur finale. Le fait est que donner des laissez-passer, aussi bien conçus soient-ils, n’est pas la même chose que la corrida. Et le faire, comme on dit, à un taureau comme ce tiers, ne devrait pas être du tout facile.

De Justo a insisté, la tâche était longue, à la recherche, sans aucun doute, d’une victoire qui lui échappait, et après quelques derniers tirs colorés et une bonne fente, il a prêté une oreille généreuse. Cet Emilio de Justo n’était pas mauvais, mais celui qui était bon était le taureau.

Il a reçu le sixième avec un long changement de genou dans le troisième, et il était prêt à tout pour terminer l’après-midi et sa foire. Ce taureau, qui était le seul à moitié rempli en verges, arrivait à la muleta avec un style laid, développait du sens et son comportement était terne et difficile. Et puis est apparu le torero engagé et honorable, prêt à supporter les regards indiscrets et les astuces dangereuses pour démontrer que son travail n’est pas un feu de paille. Encore une tâche longue, insistante, laborieuse et laborieuse contre un taureau qui ne lui a donné aucune charge. Et, finalement, il a convaincu son adversaire, et le public a compris que cette livraison méritait un prix. Et comme il a encore bien tué, il s’est promené joyeusement avec un autre trophée.

Manuel Jesús El Cid, avec l’oreille, il coupa le premier taureau de son lot.Julio Muñoz Efe

Le Cid a également triomphé contre le taureau de la plus haute qualité de la fête, le premier, qui a humilié et s’est rendu aux événements avec rythme et bonne sonorité. C’était une tâche au goût ancien, réalisée par un torero artistique chevronné, avec de nombreuses corridas derrière lui. Il semblait qu’El Cid mettait du temps à assimiler la gentillesse de son adversaire, qui était si inutile qu’elle le surprenait lui-même, et la meilleure tauromachie surgissait lorsque le torero y croyait, se préparait à ne faire qu’un avec le taureau et tirait des naturels et des droits. des mains qui dispersaient des pincées artistiques sur toute la place. Il ne s’agissait pas d’une explosion artistique, mais plutôt d’éclairs lumineux. L’épée tomba défectueuse et le prix fut réduit à un seul trophée bien mérité. Le taureau a été autorisé à revenir dans le ring même s’il a fait preuve d’une vilaine docilité dans le tiers des tiges.

Et Daniel Luque est reparti les mains vides car ses taureaux, comme le second du Cid, étaient très nobles, certes, mais ennuyeux, brisés, avec peu de vie. Ce qui se passe, c’est que le torero de Gerena arrive sur la place avec la volonté de proposer un traité taurin quoi qu’il arrive ; et c’est ce qu’il a fait : afficher un savoir encyclopédique devant ses deux taureaux, qu’il a analysés, étudiés, pressés et prescrits des tâches mesurées par un vrai professeur.

À propos, on attendait davantage de la corrida de La Quinta ; un peu moins bon et plus chaste, mais les temps modernes ne vont pas dans ce sens. Sans doute.

La Quinta/El Cid, Luque, De Justo

taureaux de La cinquième, bien présenté, doux pour les chevaux et noble ; Le premier, qui tournait autour de l’anneau, était de grande qualité ; le troisième était niché et vibrant, le sixième était compliqué et les autres étaient ternes et creux dans le dernier tiers.

Manuel Jésus El Cid: fente arrière et chute (oreille) ; crevaison, presque une demi-poussée _warning_ et deux trucs de folie (ovation).

Daniel Luc: fente (ovation) ; fente et une folie (ovation).

Émilio de Justo: fente détachée (oreille) ; fente _avis_ (oreille).

Place de la Maestranza. 18 avril. Douzième souscription de la Foire d’Avril. Presque plein.

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