Nouvelles de l’ONS•aujourd’hui, 18:42
Le président russe Poutine a mis en garde lors d’une conférence de presse dans la capitale kazakhe Astana contre une “catastrophe mondiale” dans une confrontation entre l’OTAN et la Russie. Il a dit qu’il espérait que ceux qui disent “des choses comme ça” sont “assez intelligents pour ne pas prendre de telles mesures”.
Il répond aux déclarations du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Il a qualifié la rhétorique nucléaire de la Russie de “dangereuse” et d'”insouciante”. Il a également déclaré que les Russes pourraient s’attendre à de “graves conséquences” si le pays utilisait des armes nucléaires contre l’Ukraine.
Poutine a également fait le point sur la mobilisation « partielle » en Russie. Il estime qu’il sera terminé dans deux semaines. Selon le président, il y a maintenant 222 000 des annoncé 300 000 personnes mobilisé. Au total, 30 000 réservistes feraient déjà partie des unités militaires et 16 000 d’entre eux auraient également été déployés au front. Il n’y a pas de plans de mobilisation supplémentaires, dit-il.
Ces derniers jours, des roquettes russes ont été lancées sur des villes ukrainiennes. Poutine a déclaré plus tôt cette semaine que les frappes de missiles visaient des cibles militaires, de communication et énergétiques ukrainiennes.
Les attaques à la roquette ont suivi une explosion samedi dernier sur le pont de Crimée. La Russie en tient l’Ukraine pour responsable. “Si les attaques continuent, nous y répondrons durement”, a-t-il déclaré dans un court discours télévisé peu après.
D’autres attaques à la roquette contre l’Ukraine ne sont pas nécessaires pour le moment, a déclaré Poutine, car les attaques de cette semaine ont été couronnées de succès.
Correspondante russe Iris de Graaf :
“Cela semble plein d’espoir, mais il a vraiment insisté : ‘pour le moment’. Et il a aussi dit ‘nous verrons ce qui se passera’. Ouest, comme l’explosion sur le Krimbrug.
Cela correspond à la facture : Poutine insiste sur le fait que la Russie ne ciblera des cibles militaires que « lorsqu’elle sera provoquée ». Et donc dans des occasions comme celle-ci, comme un sommet au Kazakhstan, il veut souligner à nouveau cette image d’un “dirigeant pacifique” et la Russie “ne répondant qu’aux provocations”, à la fois au monde extérieur et à son propre peuple”.