2024-11-07 17:49:00
«Pour le médicament, cette manœuvre telle qu’elle est conçue actuellement est une attaque contre l’industrie pharmaceutique, contre un secteur qui est le champion en Europe en matière de production. Contrairement à ce qui a été annoncé, aucune mesure n’est prise pour adapter le plafond des dépenses pharmaceutiques à l’évolution réelle de la demande citoyenne en médicaments, qui ne cesse de croître et s’oriente de plus en plus vers l’innovation. Et en plus, cela modifie le mécanisme de rémunération en réduisant la marge de l’industrie pour augmenter celle des grossistes. »
Marcello Cattani, président de Farmindustria, ne cache pas sa déception face aux mesures de la loi budgétaire qui « vont dans la direction opposée à ce qui a été déclaré » car « en paroles pour le gouvernement, nous sommes un secteur stratégique, mais en réalité il semble non, même si nous espérons que la manœuvre va désormais changer au Parlement : nous avons le temps de le faire et nous sommes toujours prêts au dialogue”, prévient-il. Tout d’abord, l’accent est mis sur l’incapacité à relever le plafond des dépenses pharmaceutiques qui, entre 2024 et 2025, coûteront respectivement aux entreprises environ 2 milliards et près de 2,5 milliards en retour. Une ponction à laquelle s’ajoute une “mesure absurde” qui prévoit une augmentation de 0,65% de la rémunération du prix des médicaments en faveur des grossistes et au détriment des laboratoires pharmaceutiques : en pratique 1% des revenus des industries reviennent à aux grossistes et aux milliers de pharmacies privées qui distribuent sous forme de coopératives (on estime une réduction d’environ 150 millions pour les entreprises). Et même là où il y a des « nouvelles positives », comme celle concernant le Fonds pour les médicaments innovants, il y a un autre « frein à la compétitivité et à l’accès aux nouveaux médicaments ».
Commençons par le début. Pourquoi devrait-on relever le plafond des dépenses pharmaceutiques, qui représentent aujourd’hui 15,3 % de la caisse de santé ?
Les chiffres le disent. Les dépenses par rapport aux données démographiques d’un pays de plus en plus vieillissant ne peuvent que croître et il faut en être conscient. La santé et les dépenses en médicaments doivent enfin être considérées comme un investissement essentiel au développement économique et social du pays et non plus comme un coût.
Quels sont les effets pour les entreprises si la toiture n’est pas changée ?
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